SociétéAssurance chômage: ces nouvelles règles pénalisantes pour les seniors
De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
AFPLors de son audition par les enquêteurs, Cédric Jubillar a avancé plusieurs pistes pour expliquer le départ de son épouse. Parmi elles, un départ "au djihad", révèle Le Parisien.
Delphine Jubillar est-elle encore en vie ? Pour les enquêteurs comme les magistrats instructeurs, la réponse est non. Pour son mari Cédric Jubillar, elle pourrait bien avoir quitté le domicile familial de son plein gré et pourrait désormais se trouver à l’étranger. L’époux de la disparue fait figure de suspect principal depuis deux mois et sa mise en examen pour "homicide volontaire sur conjoint". Placé en détention provisoire, il continue de nier son implication et ses avocats vont demander une nouvelle fois sa remise en liberté, dénonçant un dossier qu’ils estiment "vide".
Delphine Jubillar : elle "a pété les plombs"
Tout au long de l’enquête sur la disparition de sa femme, Cédric Jubillar a orienté les enquêteurs sur plusieurs pistes, dont celle d’un homme éconduit qui se serait montré insistant. Une impasse. Celle d’une fuite à l’étranger a également été remontée, mais sans rien donner de concluant. Encore une impasse. S’ils ont mis six mois à l’interpeller, les gendarmes l’ont soupçonné dès le début, s’étonnant de son appel nocturne, entre le 15 et le 16 décembre.
Comme l’explique Le Parisien, ce soir là il hdit tout de suite aux enquêteurs qu’il ne s’est pas disputé avec sa femme et qu’il ne comprend pas où elle est partie. Auditionné le 16 décembre au matin, il avance une théorie, expliquant que sa femme "a pété les plombs", "qu’elle était partie et qu’elle allait revenir". Partie, mais où ? À ce moment-là, les forces de l’ordre n’ont aucune idée du crédit à accorder aux propos de Cédric Jubillar, qui semble leur mentir sur certains points. Face aux gendarmes, il explique que Delphine Jubillar pourrait être partie "au djihad"…
Delphine Jubillar : "Un départ au djihad"
Selon Le Parisien, lors de cette audition avec les gendarmes, Cédric Jubillar "évoque aussi l’hypothèse d’un départ au djihad de son épouse". Une piste qui sera "vérifiée" mais "rapidement refermée", ajoute le quotidien francilien.
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Si cette piste ne tient pas, elle ne permet pas de refermer complètement la théorie d’un départ volontaire de la jeune femme cette nuit-là. Est-elle sortie après une énième dispute, faisant alors une mauvaise rencontre sur le chemin ? A-t-elle voulu rejoindre quelqu’un ? En recoupant différents témoignages, les enquêteurs comprennent vite que Delphine Jubillar n’a pas l’habitude de promener seule les deux chiens de la famille et encore moins la nuit. Pourquoi donc l’aurait-elle fait cette nuit-là ? Face à une impasse, les gendarmes s’étonnent également des propos tenus par Cédric Jubillar peu de temps avant la disparition de sa femme…
Delphine Jubillar : "Ca ne se passe pas bien, j'ai envie de la tuer"
Cédric Jubillar savait-il que sa femme voulait le quitter ? Cette question est au cœur du dossier car, selon les enquêteurs, la rupture serait un mobile suffisant pour le mari de la disparue, qui aurait beaucoup perdu dans ce divorce. Une théorie qui ne tient pas pour ses avocats.
Un point intrigue particulièrement les gendarmes et éloigne un peu plus à leurs yeux la piste d’un départ volontaire : Cédric Jubillar aurait proféré des menaces à l’encontre de sa femme à plusieurs personnes de leur entourage, les semaines et les mois précédant sa disparition. "Ca ne se passe pas bien, j’ai envie de la tuer", aurait-il dit à un de ses copains le 12 décembre, selon les informations du Parisien. Quelques mois plus tôt, en plein été, il aurait également dit à une autre personne : "Si Delphine me quitte un jour ou si elle trouve quelqu’un, je serais capable de la tuer".
On sait désormais que la jeune femme avait rencontré un nouvel homme et qu’elle s’apprêtait effectivement à quitter son mari. Mais, de la parole aux gestes, il y a un grand pas que de nombreuses personnes ne franchissent pas.
