De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Elles n’abandonneront pas. Les amies de Delphine Jubillar prennent régulièrement la parole depuis la disparition de la jeune infirmière, au mois de décembre 2020. Elles ont participé aux différentes battues et marches en blanche dès le début de l’affaire et continuent d’organiser régulièrement des fouilles dans le secteur de Cagnac-les-Mines (Tarn). Elles espèrent trouver des indices qui feront avancer l’enquête, qui a connu un rebondissement il y a tout juste un mois.
Affaire Jubillar : les recherches se poursuivent
L’interpellation de Cédric Jubillar ne signifie pas que le dossier est clos, loin de là. S’il fait figure de principal suspect aux yeux des enquêteurs, il nie toute implication dans la disparition de sa femme et est présumé innocent. Son placement en détention provisoire a été réaffirmé par la cour d’appel de Toulouse (Haute-Garonne), qui souhaite préserver une éventuelle destruction des preuves. Les conseils du trentenaire comptent demander une nouvelle fois la libération, sous contrôle judiciaire, dans les prochaines semaines.
Les enquêteurs, de leurs côtés, poursuivent leurs investigations, à la recherche du corps de Delphine Jubillar. Ils sont persuadés que la disparue est morte, peut-être même le jour de sa disparition, et qu’elle a été dissimulée quelque part. Les fouilles menées jusqu’à présent n’ont pas permis de percer le mystère, mais les gendarmes de Toulouse peuvent compter sur l’aide des amies de la jeune femme. Comme l’explique Le Point, elles ont mené une nouvelle battue près de Cagnac-les-Mines jeudi 22 juillet et pas à n’importe quel endroit. Un lieu attire en particulier leur attention et pour des raisons très précises. Voici ce que l’on en sait.
Affaire Jubillar : "Cédric s'était arrêté là pendant les recherches"
Les amies de Delphine Jubillar ont décidé de revenir sur un lieu déjà arpenté par de nombreuses personnes en décembre 2020, lors de la grande battue organisée par les gendarmes. Selon Le Point, "elles connaissent les lieux comme leur poche". Durant plusieurs heures, elles ont arpenté les chemins de terre, à travers les ronces et ont pris de nombreuses photos. L’une d’elles explique à l’hebdomadaire que, ce jour d’hiver, "c’est là que Cédric s’était arrêté pendant les recherches" et qu’"il regardait par-là pendant la battue". Ce n’est en effet pas un hasard si elles ont décidé de revenir à cet endroit précis sept mois après la disparition de leur amie…
Affaire Jubillar : une route à l'abri des regards
Le paysage d’été n’a plus rien à voir avec celui du mois de décembre, moment de la disparition, et la végétation est bien plus dense maintenant qu’en plein hiver. Auprès du Point, une des femmes présentes explique que Cédric Jubillar "connaît bien cet endroit" et qu’il avait "l’habitude" de porter des charges lourdes, en tant qu’artisan plaquiste. Voici comment l’hebdomadaire décrit la zone, non loin du village de Cagnac-les-Mines : elle est "rejointe par une route en contrebas qui échappe aux prises de vues des caméras de surveillance installées à deux endroits du centre de Cagnac". Le lieu parfait pour dissimuler un corps ? La suite de l'enquête devrait le dire.