De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Au moment de sa disparition, Delphine Jubillar était sur le point de débuter un nouveau chapitre de sa vie. Cette infirmière de 33 ans prévoyait de quitter son mari et de s'installer avec son nouvel amoureux, un homme marié de Montauban. Ce dernier, père de famille, était lui aussi en cours de séparation. Achat de nouveaux meubles, recherches de logement, crédit auto... Le jeune couple avait décidé de s'installer ensemble au printemps 2021. Seulement voilà : la nuit du 15 au 16 décembre, Delphine se volatilise sans laisser la moindre trace.
Six mois plus tard, son mari Cédric Jubillar est mis en examen pour homicide volontaire sur conjoint. Des semaines durant, les enquêteurs ont surveillé de près cet homme avec qui la disparue était en instance de divorce. Lors d'une conférence de presse le 18 juin dernier, le procureur de la République de Toulouse a évoqué un certain nombre d'éléments accablants contre le suspect. Des éléments fermement contestés par les avocats de l'artisan plaquiste.
"J'ai voulu te géolocaliser pour lui prouver qu'il se trompait"
Lors de leurs investigations, les enquêteurs ont découvert que Cédric Jubillar surveillait sa femme. D'après les informations de BFMTV, le suspect aurait demandé de l'aide à sa mère Nadine pour géolocaliser Delphine. Un jour, l'infirmière tarnaise s'en rend compte et demande des explications à son mari qui accuse immédiatement sa mère. Peu de temps après, Nadine se justifie auprès de la principale concernée : "Je ne voulais pas te nuire, oui j'ai voulu te géolocaliser pour lui prouver qu'il se trompait, que tu n'avais pas d'amant", aurait-elle déclaré.