De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Cédric Jubillar continue de nier en bloc toute implication avec la disparition de sa femme. Souvenez-vous : la nuit du 15 au 16 décembre, une infirmière de 33 ans quitte son domicile sans raison apparente. Mère de deux enfants auxquels elle est très attachée, nul ne croit à l'hypothèse d'un départ volontaire. Très vite, une information judiciaire est ouverte pour enlèvement et séquestration. Pendant six mois, les gendarmes feignent de n'avoir aucune piste et donnent l'impression de mener une enquête qui tourne au ralenti. En réalité, c'est toute une stratégie de surveillance qui est mise en place...
Le 16 juin, l'affaire connaît un rebondissement de taille. Cédric, l'époux de Delphine Jubillar, est placé en garde à vue. Deux jours plus tard, l'artisan plaquiste et père de famille est mis en examen pour homicide volontaire sur conjoint et incarcéré à la maison d'arrêt de Seysses (Haute-Garonne). Après de multiples auditions et une demande de remise en liberté rejetée, Cédric Jubillar affirme qu'il n'est pas responsable de la disparition de son épouse. De leur côté, les enquêteurs croient à un féminicide commis après une dispute, par un homme qui s'apprêtait à tout perdre. Pour rappel, le couple était en instance de divorce au moment de la disparition de l'infirmière.
Cédric Jubillar interrogé sur la toxicomanie d'un proche
Dans un entretien exclusif accordé à Actu Toulouse, l'avocat de Cédric Jubillar revient sur les accusations qui pèsent sur son client. " Je suis un défenseur de toutes les libertés, et je suis choqué qu'on ait mis en examen puis ordonné l'incarcération d'un homme sans une once de preuve, sur la base d'indices qui ne sont ni graves, ni concordants, mais fabriqués de toute pièce", s'insurge-t-il. Selon l'homme de loi, le suspect se serait montré extrêmement coopératif et aurait répondu à toutes les questions des gendarmes "à l'exception d'une seule". L'interrogation des enquêteurs concernait la toxicomanie de l'un de ses proches. "Il n'a pas répondu pour ne pas la compromettre. Cela n'avait rien à voir avec le dossier", explique l'avocat.