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Le film a été produit par Bernard de la Villardière. Serge Garde décrit son film dans son synopsis : "Outreau un fiasco judiciaire ? Oui, mais pas celui qui a été dit. C'est à ce décryptage qu'Outreau l'autre vérité vous invite. Un film qui ne laisse aucune place à la fiction. Un film qui repose exclusivement sur des documents et sur de nombreux témoignages."
Dans son explication, on comprend très vite la thèse de ce film : il sème le doute sur le procès d'acquittement des accusés. Sont-ils si innocents que ça ? Après une première erreur judiciaire, peut-il y en avoir une autre? La pression des avocats n'a t-elle pas été trop forte ?
"Les victimes sont devenues les accusés et les accusés, les victimes"
Le film s'appuie sur le témoignage d'un des enfants victimes : Chérif Delay, avec qui le réalisateur avait déjà écrit un livre. Il maintient ses accusations. De même pour son frère Dimitri Delay qui explique sa participation au film dans Le Point : "Si je témoigne dans ce documentaire pour la première fois, c'est pour sortir tous les mauvais souvenirs, toutes les atrocités que j'ai au fond de moi, et dont mon corps porte encore les marques. Il n'y a pas un jour où je ne pense pas à cette affaire. Pour moi, c'est une délivrance. Lors des deux procès on ne nous a pas laissé la possibilité ni la place de témoigner. Dans cette affaire, les victimes sont devenues les accusés, des mythomanes, et les accusés, les victimes... Pourtant, certains acquittés ont avoué ce dont on les accusait. Ils se sont accusés les uns et les autres."
Il tente même de réhabiliter la figure du juge Burgaud qui aurait été le bouc émissaire du second procès. Pour le réalisateur, il fallait un coupable et le juge Burgaud a été désigné.
Ce film nous donne une autre vision du second procès de l'affaire. D'après André Vallini, président de la comission parlementaire sur Outreau, pour une opinion plus balancée, il faudrait voir ce film à la suite du documentaire Présumé Coupable, histoire de la descente aux enfers d'un accusé innocent Alain Marécaux.