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Selon UFC-Que choisir, le chiffre d’affaires réalisé chaque année par les assurances mobiles s’élèverait à 432 millions d’euros, alors que le montant des indemnisations ne serait lui que de 77 millions d’euros, pointant une rentabilité nettement supérieure aux autres assurances dommages (type habitation ou automobile). Pour Alain Bazot, « il est temps de dénoncer ce qui paraît être une véritable imposture », le président de l’association de consommateurs dénonçant un service dont « l’utilité apparait fortement douteuse ». Car les conditions d’indemnisation se révèlent en réalité très limitées : seuls les cas de vol avec violence et les dommages pouvant être imputés à une cause extérieure sont pris en compte. En clair, n’espérez pas vous faire indemniser si vous faites tomber votre mobile ou si on vous le vole alors qu’il se trouvait dans votre sac ou votre poche de pantalon.
Des prix trop élevés
Autre reproche : les assurances sont souvent trop chères. Pour l’Union fédérale des consommateurs, les prix pratiqués sont en effet assez élevés, d’autant qu’ils ne prennent pas en compte la décote des appareils mobiles, lesquels perdent rapidement de leur valeur au fil des mois. Quant à la souscription de ces assurances, UFC-Que choisir estime que les clients ne sont pas suffisamment bien informés, en particulier sur les garanties offertes, mais surtout les nombreux cas d’exclusion d’indemnisation.
UFC-Que choisir a donc mis à disposition des consommateurs un kit complet d’information, une lettre type de résiliation, ainsi que l’intégralité de son étude. Si Alain Bazot indique que le message de l’association n’est pas de pousser les consommateurs à renoncer à s’assurer, mais les invite à être critique. « Comment voulez-vous faire évoluer l'offre si vous ne faites pas évoluer la demande ? » s’interroge-t-il.