Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
"Du jamais vu sur le terrain dans nos magasins cette fin de semaine : les équipes sont découragées par les dernières mesures officielles. C'est la pagaille et les clients ne comprennent pas", dénonçait récemment Dominique Schelcher, le président de Système U. En cause ? La volonté du gouvernement, "au nom de l'équité et de la sécurité sanitaire" précise LCI, de fermer l'intégralité des rayons jugés "non essentiels". Cette décision vise notamment à rétablir un certain équilibre commercial, puisque les petits établissements n'ont pas le droit d'ouvrir. Mais certaines grandes-surfaces ont rapidement trouvé des combines.
Théoriquement, n'espérez plus acheter de livres, de CD, de jouets, de textiles, de meubles ou de fleurs. Les rayons qui commercialisent ces produits ont, de facto, dû fermer après la publication du décret gouvernemental rappelle le site spécialisé Sortir à Paris. En pratique, la situation s'avère un peu plus "ubuesque", affirme la chaîne d'information. D'abord parce qu'il est toujours très largement possible de se procurer les produits supposément interdits à la vente et ensuite parce que la façon de les acheter peut parfois sembler… étonnante au vu et au su des décisions de l'équipe exécutive assemblée par Jean Castex et Emmanuel Macron. Explications.
Produits interdits : la combine d'Intermarché
Intermarché, par exemple, a opté pour le lancement d'un "drive solidaire", explique La Dépêche. L'opération débute ce lundi 9 novembre 2020 et a été largement annoncée "à grands renforts d'encarts dans la presse locale et nationale", soulignent nos confrères.
"On entend la colère, la détresse de petits commerçants et en particulier des libraires, on entend le discours de pousser à la digitalisation, au click&collect, mais tous ne sont pas forcément prêts", explique d'ailleurs Thierry Cotillard, le président du groupe. Il poursuit, détaillant son dispositif : "L'idée est de donner un coup de main aux commerçants en mettant à leur disposition nos outils digitaux, notre plateforme de click&collect, avec dans un premier temps les libraires. Le ‘click' se fait sur notre site, mais le ‘collect' est fait dans leur boutique". De quoi acheter des produits chez des commerçants normalement fermés, donc. Mais c'est loin d'être la seule astuce…
Produits interdits : Auchan a aussi ses astuces
Dans le Nord, à Faches-Thumesnil, l'hypermarché Auchan local a opté pour une autre stratégie. N'importe qui peut continuer à acheter des produits théoriquement interdits. Pour peu de le faire correctement…
Que faut-il comprendre, au juste ? A cette question, LCI a la réponse : il est possible de les commander en amont, sur le site internet de l'enseigne, ou de le faire par mail. Les moins à l'aise avec un ordinateur peuvent aussi procéder par téléphone tandis que toutes et ceux qui n'ont pas préalablement prévu le coup peuvent aussi… le faire directement devant le rayon fermé.
"Le client nous indique le produit qu'il recherche, et s'il est disponible en rayon on lui remet au bout d'une heure à l'espace dédié au retrait des commandes en ligne, détaille le responsable commercial des rayons non-alimentaires de l'hypermarché.
Produits interdits : ces démarches sont-elles légales ?
S'il paraît évident que les supermarchés cherchent aussi à limiter la casse et d'importantes pertes en chiffre d'affaires, une question demeure : ont-ils seulement le droit de faire ce qu'ils font ?
Jusqu'au mercredi 4 novembre 2020, oui, affirme LCI. A l'époque, le gouvernement alors "consenti une tolérance", "pour laisser aux grandes surfaces le temps de réorganiser leur rayonnages". Dorénavant, ce n'est plus autorisé, poursuit le titre de presse.