Publié par Sébastien Ansart, le 04/04/2022

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Pizzas Buitoni : ce qu'il faut faire pour éviter les contaminationsIstock
Le rappel des pizzas de la gamme Fraîch'Up de la marque Buitoni vire à la crise sanitaire. Pour limiter les risques de contamination, voici la démarche à suivre.
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La marque de pizzas surgelées, Buitoni, est encore loin d’être sortie d'affaire. Le 30 mars 2022, la Direction générale de la santé a tranché. “Les analyses épidémiologiques, microbiologiques et de traçabilité ont confirmé un lien entre plusieurs cas et la consommation de pizzas surgelées de la gamme Fraîch’Up de la marque Buitoni contaminées par la bactérie Escherichia coli producteurs de Shiga-toxines”, indique-t-elle dans un communiqué.

Cela fait suite au rappel de pizzas surgelées de cette filiale du groupe Nestlé, le 18 mars 2022.

Une enquête pour “homicides involontaires”, “tromperie” et “mise en danger de la vie d’autrui” a été ouverte par le parquet de Paris, le 22 mars 2022, moins d’une semaine après que Buitoni a alerté ses consommateurs.

Pizzas contaminées : quels risques pour la santé ?

Ce rappel de pizzas Buitoni ne doit pas être pris à la légère, en particulier si vous avez des enfants. En effet, ils sont les premières victimes de cette bactérie E.coli présente dans plusieurs produits de la marque italienne. “Les enfants malades sont âgés de 1 à 18 ans avec un âge médian de 7 ans”, précise Santé publique France.

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Le dernier bilan de Santé publique France, datant du 28 mars 2022 fait état de “75 cas sont en cours d'investigation, dont 41 cas de SHU présentant des caractéristiques similaires, ont été identifiés”. Deux enfants sont décédés.

Pour l’heure, 12 régions sont concernées par ces contaminations :

  • Bourgogne-Franche-Comté : 2 cas.
  • Normandie : 2 cas.
  • Occitanie : 2 cas.
  • Provence-Alpes-Côte d'Azur : 3 cas.
  • Centre Val-de-Loire : 4 cas.
  • Auvergne-Rhône-Alpes : 4 cas.
  • Grand Est : 5 cas.
  • Bretagne : 7 cas.
  • Île-de-France : 9 cas.
  • Pays-de-la-Loire : 10 cas.
  • Nouvelle-Aquitaine : 11 cas.
  • Hauts-de-France : 16 cas.

Pour limiter au maximum les risques de contaminations, découvrez les gestes à suivre.

Pizzas Buitoni : comment éviter les contaminations ?

Malgré les 10 000 contrôles effectués par les autorités sanitaires dans les différents canaux de distribution, il est possible que certaines pizzas contaminées soient toujours disponibles à la vente. N’en achetez surtout pas ! Dans ce cas, vous êtes invités à le signaler sur la plateforme Signal Conso.

Pour être sûr de ne pas tomber malade à cause de la bactérie Escherichia coli présente dans les pizzas Buitoni de la gamme Fraîch’Up, il n'existe qu’une seule solution : ne pas les consommer. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) invite chaque foyer à s’assurer que son congélateur ne contient pas de pizza de la marque italienne. Si c’est le cas, jetez-les sans même les sortir de leurs emballages.

Pour ne prendre aucun risque, la DGCCRF recommande “aux personnes détenant dans leur congélateur des pizzas surgelées ayant été séparées de leur boîte, et dont la gamme et la marque ne peuvent pas être formellement identifiées ou clairement connues, de ne pas les consommer et de les détruire”.

Si vous avez déjà consommé l’un de ces produits, restez attentifs aux symptômes suivants.

Pizzas contaminées : que faire si vous en avez consommé ?

Vous venez de consommer une pizza Buitoni qui fait l’objet d’un rappel ? Ne vous précipitez pas chez votre médecin généraliste. Vous devrez consulter dans ces deux situations :

  • Si vous présentez de la diarrhée, des douleurs abdominales ou des vomissements dans les 10 jours suivant la consommation de la pizza.
  • Si vous présentez des signes de grande fatigue, de pâleur, une diminution du volume des urines, qui deviennent plus foncées dans les 15 jours après la consommation.

Si vous êtes concerné, n’oubliez pas de déclarer à votre médecin que vous avez mangé l’une de ces pizzas.

En revanche, si vous n’avez aucun symptôme au bout de deux semaines, “il n’y a plus lieu de s’inquiéter”, précise la DGCCRF.