De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Vider sa garde-robe… Ou bien la garnir. La formule de Vinted séduit les amateurs de mode - et pas seulement - depuis un peu plus de 10 ans en France. Mais certaines de ses pratiques lui valent une amende infligée par l’autorité lituanienne - son pays d’origine. La plateforme devra s’acquitter d’une amende de plus de 2,385 millions d'euros, indique la Commission nationale informatique et libertés (Cnil).
“Droit à l’effacement des données”
“À partir de 2020, la Cnil a été saisie de nombreuses plaintes à l’encontre de la société Vinted portant majoritairement sur des difficultés rencontrées par les personnes dans l’exercice de leur droit à l’effacement des données”, précise l’organisme français dans un communiqué publié le 3 juillet, suite à la sanction officialisée la veille. Les demandes de suppression des informations par les utilisateurs n’auraient pas été traitées de façon “loyale et transparente", ajoute la Cnil. En outre, de nombreux clients auraient sans succès demandé à accéder à leurs données.
Bannissement furtif
Par ailleurs, la pratique d’un "bannissement furtif" aurait été constatée. Celui-ci consiste à re ndre un compte invisible pour les autres utilisateurs, sans que celui-ci ne le sache, “afin de l’inciter à quitter la plateforme”. Ces comptes ainsi cachés auraient été jugés “malveillants” car ils ne respectent pas le règlement du site. Malgré tout la Cnil juge que ce procédé représente une “atteinte excessive aux droits des utilisateurs".
Bonnes affaires et petites arnaques
Lancé en France quelques années après sa création en 2008 à Vilnius, Vinted est devenu un lieu incontournable pour réaliser de bonnes affaires. Cependant, prenez garde, certaines arnaques peuvent y avoir cours.
L’application et le site Vinted compteraient dans le monde quelque 50 millions d'utilisateurs qui l'utilisent tous les mois selon l'AFP.