De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les courses coûtent cher. Comme le rappelle la banque en ligne Fortuneo sur son site d’informations, l’alimentation fait partie des dépenses incompressibles pour les ménages ; c’est-à-dire qu’il n’est pas possible (ou, à tout le moins, particulièrement compliqué) de rogner dessus pour faire des économies. En moyenne, en 2017, les Françaises et les Français dépensaient entre 236 et 506 euros par mois pour leur seule alimentation, en fonction de leur statut social, de leur profession et de la composition de leur foyer. Depuis, l’inflation est passée par là. Les prix ont grimpé de façon considérable, mois après mois. A en croires l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’indice des prix mondiaux des denrées alimentaires a progressé de 27% entre les seuls mois de novembre 2020 et 2021
Pour contrer la hausse des prix, les consommateurs ont recours aux hard discounters
Face à la hausse des prix, renseignée à plus d’une reprise par Planet, un certain nombre de Françaises et de Français ont décidé de se tourner vers les enseignes de hard discount. Le magazine Femme Actuelle s’attardait d’ailleurs sur l’effet “hard discount”, évoqué dans l’émission Capital, sur M6. Certains clients dépensent parfois jusqu’à 40% de leur salaire mensuel dans de telles enseignes… Ce qui s’explique, selon la chargée des ouvertures des magasins Noz, par la politique appliquée.
"Chez nous, on ne vient pas pour acheter une bouteille de vin, on ne vient pas pour acheter un livre, on vient pour découvrir nos produits. On peut rentrer pour acheter peut-être un produit et repartir avec autre chose. C'est notre concept et nos clients adorent parce que c'est [...] : je farfouille, je ne sais pas ce que je vais trouver et je repars avec des tas de choses", détaille ainsi Pascale da Costa, devant les caméras et les micros de l’équipe de Julien Courbet.
Pour autant, en période d’inflation, de telles enseignes pourraient s’avérer peu pertinentes. Explications.
Inflation : pourquoi il ne vaut mieux pas passer par des hard discounters
Plusieurs des enseignes de hard discounts comptent parmi les préférées des Françaises et des Français. C’est le cas de Lidl, par exemple, mais aussi d’Aldi. Pour autant, rapporte Europe 1, s’y rendre pour faire ses courses en période d’inflation apparaît… Contre-indiqué. Du moins, dès lors que l’on espère réaliser quelques économies ! Cela s’explique assez facilement : les hard discounters ne bénéficient pas des mêmes marges de manœuvre pour absorber l’inflation. Bien souvent, cela se traduit par des hausses de prix plus élevées…
Pourquoi les discounters sont-ils moins à même d’absorber l’inflation ?
Cette absence de marge de manœuvre n’a rien d’incroyablement étonnant, poursuivent nos confrères. Après avoir tendu leurs micros à Thomas Graffagnino, expert dans la grande distribution chez Sia Partners, ils peuvent affirmer que cela résulte d’un facteur simple : les prix sont d’ores et déjà compressés au maximum.
“Ce qui fait que quand vous avez une inflation sur un produit, la capacité de ce discounter à l’absorber dans ses coûts et à ne pas le répercuter au consommateur est amoindrie”, explique le spécialiste.