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Action, réaction. Vladimir Poutine a annoncé la semaine dernière quelles seraient les sanctions appliquées auxc pays qui plafonneront le prix du baril de pétrole russe. Pour rappel, l'Union européenne, le G7 et l'Australie ont scellé un accord début décembre pour fixer le maximum du prix du baril de pétrole russe à 60 dollars, afin de limiter les moyens de Moscou contre l'Ukraine, dans le cadre du conflit débuté en 2022.
Pétrole russe : ce qui change au 1er février 2023
Au moment de l'annonce, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen expliquait sur Twitter : "Ce plafonnement contribuera à stabiliser les marchés mondiaux de l'énergie (...) et bénéficiera directement aux économies émergentes et aux pays en développement". Le président russe Vladimir Poutine a attendu la fin du mois de décembre pour annoncer les sanctions envisagées, déclarant dans un décret, cité par Le Parisien : "La livraison du pétrole et de produits pétrolier russes à des personnes morales étrangères et autres particuliers est interdite" si ces derniers ont fixé un prix plafond. La mesure entrera en vigueur le 1er février 2023 et pour cinq mois, soit jusqu'au 1er juillet 2023.
Il n'en fallait pas plus pour inquiéter les Européens, notamment les Français, qui font face à une envolée importante des prix de l'essence depuis plusieurs mois. Faut-il s'attendre à des conséquences à plus ou moins longs termes ? Comme l'explique Le Parisien, le pétrole russe est faible dans les importations de l'Hexagone et, selon l'Insee, il ne représentait que 8,8% de celui importé en France en 2021, derrière l'Algérie, le Nigéria et la Libye. Un chiffre qui a dû baisser ces derniers mois, puisque l'Union européenne avait appelé les Etats à se libérer progressivement des hydrocarbures venus de Russie. Si certains craignent déjà des pénuries, la décision de Vladimir Poutine ne devrait donc avoir que peu d'impact dans les stations-essence françaises.