De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Depuis maintenant un mois, la guerre en Ukraine sévit à quelques milliers de kilomètres de chez nous, et impacte directement notre quotidien… et notre assiette. Car Ukraine comme Russie sont de grands exportateurs de blé et de céréales. On surnomme même la région “le grenier à céréales de l’Europe”.
Bien que pour l’heure, aucune pénurie ne soit à déplorer dans l’Hexagone, le scénario qui se profile, si le conflit perdure, est plus qu’inquiétant.
Ainsi, le président de la République Emmanuel Macron alertait, jeudi 24 mars, sur la “crise alimentaire sans précédent” qui nous attend, avant de proposer devant le G7 et les pays de l’OTAN, un plan d’urgence pour la sécurité alimentaire, destiné à accompagner les pays les plus dépendants des exportations de blé et de céréales ukrainiens et russes. Parmi ces états, on retrouve les pays du Maghreb (Tunisie, Maroc, Algérie), très dépendant du blé ukrainien, et l’Egypte, qui en dépend à 80%.
Mais si leur situation est plus urgente, la France n’est pas l’abri de quelques ruptures de stocks dans les mois qui viennent…
Production de céréales en péril
En réalité, c’est l’Europe toute entière qui s’inquiète dernièrement d’une pénurie de blé et de céréales, mais aussi d’huile de tournesol. D’autant plus que la situation engendre une inflation record, directement subie par les ménages.
Selon le cabinet spécialisé Agritel, “Face à une activité export toujours bloquée depuis l'Ukraine, les pays importateurs cherchent des solutions pour s'approvisionner et se financer également compte tenu des niveaux de prix records”.
Le manque d’huile de tournesol inquiète.
Mais selon le cabinet, "c’est sur l’huile de tournesol que pèse le plus grand danger".
“Le marché des oléagineux est largement perturbé par la question de l'approvisionnement en huile de tournesol. Cette problématique pousse d'ailleurs des utilisateurs à reporter leurs consommations vers d'autres huiles de substitution ou à anticiper cela pour les trimestres à venir”, précise l’agence sur son site.
Le manque de ce condiment, essentiel à plusieurs préparations, pourrait donc compliquer la production de nombreux plats cuisinés… Découvrez ces mets dont vous allez peut-être devoir vous passer dans les prochains mois.