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Elle aurait donc perdu 1 kilogramme par mois, environ. C'est en tout cas ce que prétend cette Tourangelle, qui depuis bientôt deux ans - désormais - se bat avec âpreté contre Enedis pour obtenir le retrait du compteur Linky installé à son domicile. Elle vient d'obtenir satisfaction devant le tribunal judiciaire, explique Capital, qui ressasse son histoire.
Résidant à Tours, en Indre-et-Loire, au moment des faits, la plaignante a évoqué des problèmes de santé qu'elle impute au petit boîtier vert intelligent posé chez elle… Sans son accord.
Tout commence donc en 2018. A cette époque, elle décide de souscrire un nouvel abonnement d'électricité. EDF lui annonce alors la visite prochaine d'un technicien et la rappelle fin octobre pour la prévenir, après coup, de l'installation du compteur intelligent. Pourtant, la Tourangelle soutient ne jamais avoir été consultée. C'est d'ailleurs ce qui la pousse à approcher l'UFC-Que-Choisir dans un premier temps, puis le médiateur national de l'énergie ensuite. Elle n'opte pour un recours en justice qu'en troisième solution.
Compteur Linky : comment cette Tourangelle a-t-elle fait reculer Enedis ?
La plaignante a donc bâti son argumentaire autour de deux axes, dont l'un demeure plus essentiel que l'autre. Elle fait d'abord valoir un criant manque d'information, avant de se concentrer sur le gros des morceaux : des problèmes de santé. En plus de sa maladie de la thyroïde, elle produit plusieurs certificats médicaux indiquant combien son état se serait dégradé au fur et à mesure après l'installation du compteur Linky - c'est là qu'elle annonce perdre un kilogramme par mois - et dit souffrir d'électro-hyper sensibilité. Si le tribunal estime qu'il est impossible d'établir tout lien direct, du moins “avec certitude”, entre ses troubles de santé et le dispositif intelligent ; il souligne cependant un risque sanitaire renforcé “dans des proportions qui demeurent inconnues” et a donc ordonné son retrait. L'appel est encore possible.