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«mars rouge», c’est l’expression qu’a employé Olivier Dauvers, journaliste et spécialiste des thématiques liées à la grande distribution, pour donner la mesure de ce qui attend les clients dans les semaines à venir concernant la note salée qu'ils vont trouver en arrivant à la caisse de leur supermarché. Une fois de plus le pouvoir d’achat des Français va en pâtir et les conséquences seront nombreuses pour les familles.
En effet, les grandes enseignes telles que Leclerc ou Carrefour évaluent une augmentation à 15 % du prix des produits alimentaires. Cela équivaudrait, selon une étude de NielsenQ annoncée par l’AFP, à un surcoût de 800 euros par rapport à l'année 2021.
Cette hausse soudaine des prix serait la conséquence des négociations commerciales entre les distributeurs et leurs fournisseurs sur le prix de gros des marchandises vendues en rayon. Dans ce contexte inflationniste, l’industrie agroalimentaire se voit dans l’obligation d’augmenter les tarifs proposés aux distributeurs, comme l’explique un article du Figaro.
Inflation : vers un réel “mars rouge” ?
Bruno Lemaire, ministre de l’Economie, lui, n'est pas si alarmiste : « Il faut arrêter de jouer avec les peurs des Français», a lancé lundi matin le ministre de l'Économie sur BFMTV. «Il n'y aura pas de mars rouge» pour le portefeuille des Français, assure le ministre, tout comme il n'y a pas eu de «décembre noir». «Toutes les couleurs vont y passer, ce n'est pas la réalité».
En attendant, afin de protéger au mieux les finances fragiles de certains ménages, il propose la mise en place d’un panier anti-inflation.
Dans ce diaporama, retrouvez la liste des produits potentiellement concernés par la flambée des prix dans les semaines à venir.