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Face à l’envolée des prix du gaz et de l'électricité, le gouvernement a mis en place un bouclier tarifaire. L’objectif est de limiter la hausse des prix à 4% tout au long de l’année 2022 avec une assurance : qu’il n'y “aura pas de rattrapage conduisant à une nouvelle hausse l’an prochain. Ce sont l’État et EDF qui supporteront le coût de cette mesure”, comme l’indiquait le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, dans les colonnes du Parisien le 13 janvier 2022.
Or, par le biais d’un communiqué, l’association Consommation Logement Cadre de vie (CLCV) estime que cette aide de l'exécutif “ne pourrait être qu’un mirage”. Elle s'inquiète d’une délibération de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) datant du 31 mars 2022 qui “demande un rattrapage tarifaire de l’ordre de 8 %” du prix de l’électricité.
Bruno Le Maire réitère son engagement
Lundi 30 mai 2022, Bruno Le Maire a tenu à rassurer les Français en réitérant son engagement pris quelques mois plus tôt : “Je veux être très clair avec nos compatriotes, il n’y aura aucun rattrapage sur leur facture d’électricité. Les consommateurs français ne verront aucun rattrapage lié à ce besoin de financement sur leur facture en 2023.”
Et ce, malgré le coût de cette mesure bien plus élevé que prévu. Comme les prix de l'électricité ont évolué à la hausse, “il va y avoir un besoin de financement supplémentaire en 2023”, précise le ministre de l’Économie, “de l’ordre de deux milliards d’euros”.
Pour financer cette mesure, l'exécutif prépare un projet de loi de finances qui sera étudié “en octobre prochain, pour 2023”.