Conso : jouets, pesticides… La présence de perturbateurs endocriniens bientôt mentionnésIllustrationIstock
Les consommateurs bientôt mieux renseignés. Dès le 1er janvier 2022, les fabricants de produits contenant des perturbateurs endocriniens devront "mettre à disposition du public" des informations sur la présence de ces substances.

Savez-vous vraiment ce que contiennent les produits que vous achetez ? Si leur étiquette permet d’observer les différents composants, certaines informations, précieuses pour les consommateurs soucieux de connaître les substances qu’ils ingèrent via leur alimentation ou utilisation, manquent à l’appel. Pour mieux les informer, un décret a été publié ce mercredi 25 août au Journal officiel. Comme le prévoit la loi antigaspillage du 10 février 2020, il oblige les fabricants de produits utilisant des substances classées comme perturbateurs endocriniens à "mettre à disposition du public" des informations sur leur présence. Et ce, dès le 1er janvier 2022.

Conso : la liste des perturbateurs endocriniens utilisés consultable en ligne

"La liste de ces produits et des substances que chacun d'entre eux contient" sera consultable, par tous, en ligne. Comme détaillé dans le texte officiel, le choix d'un "format ouvert" permettra "à des plates-formes collaboratives d'exploiter ces informations et ainsi de mieux informer le consommateur".

Si les médicaments ne sont pas concernés par cette mesure, elle s'applique en revanche aux :

  • jouets
  • pesticides à usage agricole, humain ou vétérinaire
  • dispositifs médicaux
  • cosmétiques

Les substances concernées sont toutes celles "dont l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) qualifie les propriétés de perturbation endocrinienne d'avérées, présumées ou suspectées".

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Pour rappel, les perturbateurs endocriniens sont des molécules qui peuvent interférer avec notre système hormonal. Ils peuvent être néfastes pour la reproduction ou le développement des enfants. C’est pourquoi, la grossesse, la petite enfance et l'adolescence représentent des "fenêtres d'exposition" particulièrement sensibles, détaille l'Anses.