Chaque fin d’année, Google dévoile son classement des dernières tendances de recherche en France et dans le monde. Tour d'horizon des sujets qui ont marqué l’année 2024 en France.
Une nouvelle arnaque a fait son apparition sur les étals de fruits et légumes. Un grossiste vient d’être condamné pour avoir truqué volontairement l'origine de ses fruits rouges pendant deux ans. Parmi les fruits concernés, des myrtilles, des fraises et des framboises qu’il commandait en Espagne et en Allemagne avant de les revendre sous l’origine France.
"Ces produits étaient distribués dans des moyennes et grandes surfaces et donc les consommateurs étaient trompés sur l'origine des produits via ce grossiste", explique Marie Suderie, porte-parole de la DGCCRF sur TF1. Au total, ce sont plus de 4500 tonnes de fruits qui ont été vendus en deux ans, selon la répression des fraudes. L’homme a été condamné à une amende de 1 200 euros.
Les consommateurs favorisent les produits français
L’objectif ? Séduire les clients puisque la plupart des consommateurs favorisent aujourd’hui les produits français. Mais alors, comment se fier aux étiquettes ? Nombreux sont les autres acteurs du secteur qui dénoncent ces pratiques calomnieuses : "C'est pas une concurrence déloyale, c'est une petite trahison", confie David Bertrand en réaction à l'affaire. Ce producteur relance depuis quatre ans la myrtille en Sologne et pour lui l’étiquetage demeure la garantie d'un produit de qualité, et forcément un peu plus onéreux. "Nous ici, on cultive chez nous, dans notre sol, notre terre, c'est un gage de produit de saison, de respect environnemental", poursuit-il sur TF1.
Pour s’assurer que les étiquettes sont fiables, la répression des fraudes contrôle quotidiennement les étals de fruits et légumes, même sur les marchés. L’association 60 millions de consommateurs avait d’ailleurs lancé une alerte en juin dernier pour dénoncer cette fraude appelée “francisation” qui se développait beaucoup sur les marchés. Sur 4600 inspections l’année dernière, plus d’un tiers contenaient des erreurs d’emballage.
Pour l’heure, le grossiste, contacté par TF1, n’a pas souhaité prendre la parole sur le sujet et a annoncé "faire appel de la décision".