Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
« C’est une bonne nouvelle » a indiqué sur Europe 1 Jean-Louis Callens, secrétaire départemental du Secours populaire dans le Nord. « On prend ! Si la sécurité est assurée, on dit bravo et merci ! » a-t-il ajouté. Même son de cloche du côté du Secours populaire. « On prend. Mais il faut que toutes les garanties soient données sur la qualité de ces plats, c'est une question de dignité pour nos bénéficiaires » a affirmé Julien Lauprêtre, président du Secours populaire.
Ces plats, retirés des rayons des supermarchés, et actuellement conservés dans les chambres froides des distributeurs, pourraient donc bientôt trouver preneurs. Mais cette autorisation de distribution soulève une autre question : comment les bénéficiaires de l’aide alimentaire vont-ils réagir quand on leur proposera des plats dont personne ne voulait ? Alain Seugé, président de la Banque alimentaire indique en effet que « les personnes en situation de fragilité sont plus sensibles à cet aspect stigmatisant. Donc j'anticipe quand même une certaine réticence lorsqu'on leur donnera des produits que le reste de la population ne veut pas ». Reste ensuite à régler une dernière question : celle de l’acheminement de ces denrées, qui sont pour la plupart des plats surgelés, et de leur stockage par les associations.