Ségolène Royal à la BPI : une nomination très...contestée
Ségolène Royal devrait officiellement occuper le poste de vice-présidente à la Banque populaire d'investissement, ce jeudi. Depuis l'annonce de sa nomination mercredi, ses détracteurs n'en finissent pas de la tacler.
© AFP

La récente nomination de Ségolène Royal à la vice-présidence de la Banque populaire d'investissement (BPI) ne cesse de faire jaser. Et François Baroin ne s’est pas fait prié pour dire le fond de sa pensée, ce jeudi au micro d'Europe 1. L'ancien ministre UMP a en effet d’abord décrédibilisé la Banque populaire d’investissement (BPI) en la qualifiant d' "enfant mal né". Il a ensuite enfoncé le clou à coup de métaphore : "Si en plus on fait pencher sur le berceau d’un enfant qui a déjà des difficultés une fée dont le seul objectif est de revenir en politique, je ne doute pas qu’il aura du mal à grandir".


La promo Voltaire
Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la mairie de Paris, ne s’est pas non plus pas privée de commenter l’évènement sur LCP : "François Hollande avait annoncé la République exemplaire. En fait de République exemplaire, on a la promo Voltaire". Pire, elle lance même: "Peut-être qu’il y avait des compétences ailleurs… ". Jean-Pierre Jouyet, le président de la BPI, est un ami de longue date de Ségolène Royal et François Hollande. Ils ont tous trois appartenu à la promotion Voltaire de l’ENA.

Contre toute attente, le député socialiste Olivier Falorni qui avait fait essuyer à Ségolène Royal un revers lors des élections législatives a, quant à lui, salué cette nomination. Il lui même souhaité "bonne chance" dans les couloirs de l'Assemblée.