De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le Monde. Il avait alors déclarer que "maîtriser le finance commencera ici par le vote d'une loi sur les banques qui les obligera à séparer leurs activités de crédit de leurs opérations spéculatives".
François Hollande en avait fait l'une de ses promesses de campagne, comme le rappelleEn effet, le futur président mettait un point d'honneur à séparer les activités de crédit et de dépôt qui régulent l'économie quotidienne et les activités de spéculation. Il souhaitait en effet garantir qu'aucun placement spéculatif hasardeux d'une banque ne puisse pénaliser les Français.
Des projets dans ce sens à l'étranger
Lorsqu'il avait évoqué sa proposition, François Hollande souhaitait forcer les banques à séparer les deux branches de leur métier. Mais finalement, il n'est pas certain qu'une telle séparation soit très utile. En effet, lors de la crise économique de 2008, beaucoup de banques en difficultés ne faisait pas le mélange des deux activités.
Cependant, de plus en plus de pays décident de réglementer dans ce sens, et l'Europe a même commandé un rapport sur le sujet au gouverneur de la banque centrale de Finlande.
Limiter à des actions "utiles pour l'économie"
Mais le projet de loi qui est actuellement proposé par le gouvernement n'est plus aussi audacieux que ce que proposait François Hollande. En effet, les termes sont un peu plus flous puisque le projet évoque la limitation des activités de marché des banques à des actions "utiles pour l'économie". Et tout se joue dans le mot "utile", qui n'est pas réellement défini.
Le projet déçoit donc une partie de la gauche qui a décidé de renforcer ce texte à coup d'amendements. L'un d'eux demande ainsi une définition plus précise du terme "utile". Un autre exige qu'un plafond soit fixé dans le chiffre d'affaires des banques pour les activités de marché. Si une banque dépassait ce plafond, elle devrait former un organisme particulier pour les gérer.