Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
Le 10 mars dernier, la Silicon Valley Bank, plus connue sous le nom de SVB, faisait faillite. C’était la 16 ème banque la plus importante des Etats-Unis, aux clients très majoritairement constitués d’entrepreneurs dans le secteur de la technologie, comme laisse penser son implantation au cœur de la Sillicon Valley. Elle s’est effondrée en moins de 48 heures. Comment est-ce possible ? La banque en question a été victime de ce que l’on appelle un "bank run".
Dans les faits, ce phénomène se traduit par un retrait massif et soudain des fonds d’un grand nombre des clients de la banque, comme le rapportent nos confrères de franceinfo. Certains clients auraient, au préalable, eu vent d’une faute stratégique des dirigeants de la SVB : c’est donc un manque de confiance massivement propagé qui était à l’origine de cette série de retraits. Les autorités américaines se sont empressées d’apporter leur aide au secteur bancaire afin de rétablir le calme suite à la vague de panique relative s’en étant emparée.
Crise bancaire : une crainte quant à la propagation du phénomène
Peu de temps après, 10 jours pour être exact, un remous de taille se fait à nouveau sentir dans le secteur bancaire, du côté de la Suisse cette fois-ci. En effet, le lundi 20 mars était annoncé le rachat de Crédit Suisse par UBS, comme le rapportent nos confrères de TF1. Une certaine inquiétude plane sur quelle sera la prochaine banque concernée…
Le président de la Fédération bancaire française Philippe Brassac s’est voulu très rassurant à l’antenne de France Inter samedi 18 mars. En effet, un phénomène de contagion entre les différentes banques du monde n’est que pure spéculation, et les institutions françaises ne craignent rien. Un message qui a été relayé notamment par le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.