Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Les cartes de crédit renouvelable (ou revolving) permettent au client de payer comptant comme une carte classique, ou bien à crédit. En dépit d'un taux qui peut grimper jusqu'à 19%, ces crédits sont légaux. Ce qui ne l'est pas, c'est d'imposer cette carte au client et de lui dissimuler les conditions et les risques du crédit. La Société Générale et la Caisse d'Epargne s'adonneraient à ce genre de pratique toute illégalité.
Tout commence lors du renouvellement des moyens de paiement. Jérôme, client de la Caisse d'Epargne, témoigne pour RMC "Je suis arrivé à la caisse d’Epargne, on m’a donné cette carte. On m’a dit que la carte était obligatoire, qu’on ne risquait pas de se tromper. [...] Sur Internet quand je vais voir mes comptes, il y a une nouvelle ligne affichée comme mon compte courant et qui concerne les fameux 1 000 euros de crédit dont je dispose. Mais, ils sont indiqués vraiment comme s’ils m’appartenaient."
Esquiver la loi Lagarde (Juillet 2010)
Les associations de consommateurs sont noyées par les lettres des clients de banque dont la Caisse d'Epargne et la Société Générale. Pour certains organismes, les établissements financiers tenteraient d'esquiver la loi Lagarde à coups de crédit revolving. Votée en 2010, cette loi ralentit la distribution de crédit renouvelable dans les grandes enseignes, un manque à gagner important selon ces banques.
Néanmoins, imposer des crédits revolving au client peut avoir des conséquences sur le long terme auprès des consommateurs français, comme les crédits variable à taux élevés ou le surendettement... Des facteurs dont les ménages français se passeraient bien.