La marge vous permettant de ne pas être flashé sur l’autoroute par les voitures radar serait bien supérieure à 130 km/h. Et c’est la sécurité routière qui le dit.
Allez-vous vous retrouver sans carte bancaire ? À l’instar du secteur automobile, la pénurie de puces électroniques pourrait compromettre le service bancaire. Une pénurie de carte bancaire est attendue dans les prochains mois, a alerté le 21 juin dernier, la Smart Payment Association, dans un communiqué. D’après l’organisation allemande, la pénurie des semi-conducteurs "présente un risque imminent pour la disponibilité des cartes bancaires".
Raison pour laquelle l’association "appelle les instances gouvernementales ainsi que les acteurs du secteur bancaire et des paiements à améliorer la situation dans l’intérêt des consommateurs".
Carte bancaire : un renouvellement incertain
"Si la situation ne s’améliore pas rapidement, il va manquer des millions de cartes dès la seconde moitié de l’année et cela aura un impact direct sur les consommateurs du monde entier qui ne pourront pas obtenir une carte bancaire ou le renouvellement de leur carte bancaire", a averti Stéphanie Delabriolle, porte-parole de la SPA au Financial Times.
Or, d’après les données de la Smart Payment Association, près de trois milliards de cartes bancaires sont nécessaires tous les ans.
Selon le patron d’Intel, Pat Gelsinger, un retour à la normale devrait avoir lieu "dans deux ans" seulement, a-t-il indiqué sur BFM Business, en précisant que la crise sanitaire a "accéléré fortement la demande" en puces électroniques.
Pour faire face à cette pénurie de puces électroniques, Stéphane Negre, président d’Intel France, a déclaré sur BFM Business que l’entreprise va "accroître énormément [ses] investissements dans le domaine de la fabrication de semi-conducteurs". 20 milliards d’euros vont être investis dans la construction de deux usines aux États-Unis tandis et la France "pourrait potentiellement accueillir une usine".