La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Un fléau qui monte malgré la sévérité des sanctions. En dix ans les Français n’ont pas arrêté de téléphoner au volant, bien au contraire. Cette pratique a même doublé au cours de la dernière décennie, comme le révèle le baromètre* Axa dévoilé ce mardi. L’usage du mobile "a révolutionné les habitudes de conduite des Français", explique l’étude qui souligne également que "34% des conducteurs reconnaissent téléphoner au volant" et qu’un conducteur sur cinq s’autorise même "la consultation ou l’envoi de sms au volant".
Les jeunes de 18 à 25 ans sont les plus concernésMalgré les sanctions prévues par le gouvernement en cas de contrôle (135 euros d’amende et jusqu’à 3 points de retrait de permis de conduire), 42% des conducteurs n’utiliseraient toujours pas de kit mains libres. Concernant les tranche de populations les plus concernées par ce fléau, le baromètre indique que ce sont les jeunes de 18 à 25 ans. La majorité d’entre eux (57%) déclarent en effet téléphoner au volant, contre un tiers chez l’ensemble des autres automobilistes. Outre l’usage du mobile, d’autres comportements jugés dangereux sont également en pleine recrudescence au volant. Parmi eux figurent notamment la conduite en état de fatigue (30% en 2014 contre 23% en 2004) ou encore le fait de ne pas systématiquement s’arrêter à un feu orange (3 conducteurs sur 4).
Les Français roulent cependant moins viteLe baromètre Axa annonce cependant une bonne nouvelle : les Français ont fait des progrès en termes de vitesse et de conduite en état d’ébriété. Deux sur dix disent désormais rouler à plus de 170 Km/h (contre trois sur dix en 2004) et ils ne sont plus que 6% à prendre le volant après 4 ou 5 verres (contre 12% il y a dix ans).
*Cette enquête menée par l'institut TNS Sofres pour Axa Prévention a été réalisée du 12 au 24 décembre 2013 auprès d'un échantillon national représentatif de 1.200 automobilistes et d'un échantillon complémentaire de 350 jeunes conducteurs (18-25 ans).
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