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Un nouveau type de radars va faire son apparition prochainement. Les radars thermiques n’ont cependant pas grand-chose à voir avec les radars à vitesse que nous connaissons et craignons tous : en effet, ils ne mesurent pas la vitesse. Comme leur nom l’indique, les radars thermiques détectent la chaleur, avec pour fin de déterminer le nombre de passagers se trouvant à bord d’un véhicule. Les appareils en question ne sont donc utiles que dans un cas de figure très spécifique : celui des contrôles au bord des routes dites "VR2+", ou routes réservées au covoiturage.
C’est une inspiration de nos homologues américains, qui ont introduit ce dispositif sur leurs routes depuis longtemps. Ces fameuses voies sont en effet réservées aux véhicules à bord desquels se trouvent 2 personnes ou plus. Nul besoin donc d’être dans une situation de covoiturage à strictement parler. De plus, ces voies sont également réservées aux transports en communs tels que les bus, aux taxis et enfin aux véhicules à zéro émission arborant la vignette Crit’Air 0, d’après le site démarches-administratives.gouv.
Radars thermiques : expérimentation en 2023 et verbalisation à la clef
Pour l’instant, le dispositif se trouve encore au stade expérimental. Les nouveaux radars thermiques seront, dans un premier temps, testé quasi-exclusivement sur une portion des autoroutes A5 et A6, située entre Dardilly et Pierre Bénite, comme le rapportent nos confrères de Capital. Si le radar ne détecte qu’une seule personne à bord d’un véhicule empruntant la voie, sa plaque d’immatriculation sera photographiée et le conducteur sera verbalisé, exactement comme dans le cas d’un radar classique.
Jusqu’alors, les personnes enfreignant cette règle voyaient seulement leur numéro de plaque d’immatriculation s’afficher sur les panneaux autoroutiers en guise de rappel au règlement, sans aucune autre conséquence. Dans le cas de la verbalisation d’un automobiliste empruntant la voie seul, il s’expose à une contravention de 135 euros.