Que peut détecter le "radar urbain", qui arrive cette semaine sur vos routes ?

Il est plus petit qu’un radar tourelle… et donc nettement plus discret. Le nouveau radar "urbain" a de quoi terrifier les automobilistes, affirme Capital. Rien de bien étonnant ! Il peut être installé sur n’importe quel élément du mobilier citadin, ce qui signifie qu’il est aisément caché en ville. En outre, c’est aussi un dispositif mobile ! Par conséquent, nul usager de la route ne saurait dire avec précision où ils ont été déposés. Ni si celui qu’il ou elle vient de croiser était actif : seuls 20% d’entre eux devraient l’être, en moyenne.

Ce dispositif, qui ne devrait être généralisé en France qu’à compter de 2022, fait actuellement l’objet d’une phase d’expérimentation très poussée. Dans un premier temps, les automobilistes en retrouveront essentiellement dans le Doubs. Les premières communes concernées seront celles de Pont-de-Roide, Valentigney et Bondeval. Puis, une trentaine de sites de l’agglomération du Pays de Montbéliard y auront aussi droit.

Radars "urbains" : à quel point ce nouveau dispositif est-il efficace ?

Force est de constater, en outre, que le radar "urbain"  est particulièrement efficace : après ses premières installations, la semaine du 26 juillet 2021, il s’est montré en mesure de contrôler la vitesse des usagers de la route… et bien davantage ! Il peut aussi surveiller les dérives au volant, telles que l’utilisation d’un téléphone portable pendant que l’on conduit ; ou le non-respect du feu tricolore, des distances de sécurité… En bref, une partie conséquente des incivilités dangereuses qui peuvent engendrer des accidents.