De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Renault vient d'être condamné par la justice pour vice caché sur son Scénic 2. Il doit rembourser un client à cause d'un défaut présent sur son véhicule. En 2012, Jean-Louis, l'automobiliste en question, a dû faire appel à un dépanneur lorsque le moteur de sa voiture a cessé de fonctionner sur l'autoroute. D'après les faits rapportés par 60 millions de consommateurs, nombreuses sont les personnes qui ont eu des soucis avec ce véhicule. Le problème est le même pour tous les conducteurs : les coussinets de bielle s’abiment prématurément et entraînent la casse dumoteur. "C’est normal. On en remorque souvent. C’est un défaut de ce modèle" a confié le dépanneur de Jean-Louis. Pour la réparation, ce dernier a payé 5 000 euros.
400 euros de dommages et intérêts
Jean-Louis a donc saisi la justice pour vice caché. Le tribunal a conclu que la panne était due à un défaut de qualité des coussinets de bielle qui "a rendu le véhicule impropre à sa destination." Renault s’est défendu en accusant le conducteur. D’après la société, il n’aurait pas respecté les préconisations d’entretien du véhicule.
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La première révision aurait été effectuée avec 1504 km de retard et la deuxième avec 730 km de retard. Cependant d’après le tribunal : "Ces deux retards sont trop faibles pour pouvoir avoir eu un rôle déterminant dans la survenue de la panne". Résultat, Renault devra rembourser le prix d’achat du véhicule soit 9 200 euros, ainsi que 400 euros de dommages et intérêts car "si le vendeur connaissait les vices de la chose, il est tenu, outre la restitution du prix qu'il en a reçu, de tous les dommages et intérêts envers l'acheteur."
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