De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il gardait cet appartement pour ses vieux jours. Une retraite au soleil, à Nice, sa ville d'origine... Selon les informations de Capital, Christophe Reale est devenu propriétaire de ce deux-pièces en 1995, sur l'avenue de Fabron. Son frère avait décidé d'acheter un studio dans le même bâtiment. Depuis, Christophe Reale vit en Italie en attendant de retrouver son logement français. Quelle ne fut pas sa surprise quand, un matin, il reçoit un appel de l'agence immobilière Foncia Cagnes en charge de la location de son deux-pièces. Celle-ci pensait que le bien du Niçois était squatté... Alors qu'il avait tout simplement été acheté par un heureux nouveau propriétaire. Et ce, alors même que le logement n'était pas à vendre. Comment est-ce possible ?
En 2018, l'agence immobilière qui s'occupait des deux appartements a été rachetée par Foncia.L'agence de Nice Ouest, qui gérait alors la vente du studio du frère de Christophe, aurait confondu des documents. Si bien que c'est l'appartement de Christophe qui a été vendu... Et pas le studio de son frère. "L'agence n'a pas dû vérifier les documents. J'imagine que pour organiser les visites, l'agence de Cagnes a donné les clefs de mon appartement à l'agence de Nice. Sans mon consentement", explique Christophe.
Un deux-pièces au prix d'un studio
L'occupant des lieux, bienheureux d'avoir acheté un deux-pièces au prix d'un studio, refuse de rendre l'appartement. "L'acheteur s'est montré grossier. Il refuse de quitter les lieux, car c'est l'appartement que Foncia lui a fait visiter", rapporte le Niçois. Dans les prochains jours, Christophe expédiera une assignation pour réclamer l'expulsion du nouveau propriétaire.