Comme chaque année, pompiers et facteurs frappent aux portes pour vendre leurs traditionnels calendriers. Ces petits gestes, à première vue anodins, s’inscrivent dans une longue tradition de solidarité et de...
Courses alimentaires, habillement, sorties et dépenses “plaisir”... C’est avec votre “reste à vivre” mensuel que vous pouvez les payer chaque mois. Cette somme correspond à ce qu’il vous “reste” chaque mois lorsque vous avez réglé toutes vos charges.
Selon le salaire, mais aussi les charges de chacun, il peut varier du tout au tout… Mais existe-t-il un minimum, pour “bien vivre” ? Et comment bien le calculer, et surtout, le faire gonfler ?
Tout d’abord, il est indispensable de bien comprendre la notion de reste à vivre, indispensable en matière de gestion du budget ménager.
Reste à vivre : comment bien le calculer ?
Identifiez de prime abord la nature de vos charges fixes et récurrentes chaque mois, par exemple :
- Le loyer ou le remboursement d’un prêt immobilier
- Les crédits
- Les factures d’énergie : eau, gaz, électricité
- Les factures de téléphone, d’internet
- Les abonnements : salle de sport, sites de streaming, transports en commun
- Les frais d’assurance
- Les frais d’entretien (maison, véhicule…)
- L’essence
Ensuite, établissez clairement quelles sont vos rentrées d’argent mensuelles, c’est à dire :
- Votre salaire ou pension
- D'éventuelles aides et prestations sociales
- Des revenus locatifs, d’investissement…
Pour calculer votre reste à vivre, la formule est très simple. Il suffit de soustraire vos charges à vos revenus. Soyez précis, et vérifiez bien que vous n’oubliez aucune dépense. Pour vous faciliter la tâche, vous pouvez consulter vos relevés de comptes sur plusieurs mois, afin d’identifier les sommes qui reviennent à chaque fois.
Reste à vivre : comment l’augmenter ?
Ce reste à vivre vous sert ainsi, chaque mois, à… vivre. Et à payer t outes les dépenses du quotidien : alimentation, vêtements, sorties, loisirs… Mais aussi à vous constituer une épargne.
Évidemment, son montant varie en fonction du salaire, des charges mais aussi du nombre de personnes à charge par foyer.
Ainsi, on estime que le reste à vivre minimum pour vivre correctement s'établit autour de 700 euros par mois pour une personne seule, et 400 euros lorsqu’elle est en couple.
“Les montants peuvent être majorés de 300 euros par personne à charge. Le reste à vivre pour un couple avec trois enfants sera donc de 1700 euros. Pour une famille habitant à Paris, le reste à vivre sera majoré de 100 euros par personne, ce qui nous fait 2200 euros pour notre famille parisienne”, précise par ailleurs le site Compareil.fr
Il existe toutefois plusieurs techniques pour faire gonfler le montant de votre reste à vivre au fil des mois, et gagner en confort.
Tout d’abord, il convient de faire la chasse aux dépenses superflues ! Revoyez tous vos abonnements et contrats : résiliez ceux qui ne vous servent pas vraiment. Si vous estimez qu’ils sont indispensables, essayez de trouver moins cher ailleurs.
Ensuite, faites des efforts pour réduire vos factures d’énergie, un des plus gros postes de dépenses dans le foyer.
Enfin, si vous avez des dettes à rembourser tous les mois, renseignez-vous sur des solutions comme le rachat de crédits, pour alléger vos mensualités.
Le reste à vivre, un indicateur clé pour les banques
Car le reste à vivre est aussi utilisé par les banques, pour déterminer si, oui ou non, un foyer peut obtenir un crédit bancaire.
En effet, les établissements financiers évaluent, pour chaque demande de prêt, le risque de défaut de l’emprunteur, c’est-à-dire, la possibilité que celui-ci ne parvienne pas à rembourser son dû.
Pour l’estimer, bien qu’il n’existe pas de règles fixes en la matière, et que chaque banque ait ses propres pratiques (certaines incluent les impôts, d’autres pas, par exemple), l’établissement va toutefois se poser une question essentielle : restera t-il, au débiteur, assez d’argent pour vivre une fois que sa mensualité sera prélevée ?
Pour cela, il suffit de regarder ce qu’il vous restera en poche une fois que vous aurez versé 33% de vos revenus en plus, soit le taux d’endettement.
Dans certains cas, toutefois, si vos rentrées d’argent sont particulièrement conséquentes, les banques pourront vous accorder un taux d’endettement au-delà de 33%, si, une fois de plus, elles jugent votre reste à vivre suffisant.