De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Comme une pelote de laine, les gendarmes et enquêteurs démêlent, indice après indice, le déroulé de la soirée du 26 au 27 août au cours de laquelle Maëlys de Araujo est morte, tuée par Nordahl Lelandais. Pendant près de six mois, alors que le suspect se murait dans le silence, niant toute implication, ils ont accumulé les preuves et les indices accablant, jusqu’à cette ultime élément versé au dossier la semaine dernière : une goutte de sang.
En désossant la voiture du trentenaire, une Audi A3, les experts de la gendarmerie ont trouvé une tache de sang dans le coffre. Après analyse ADN, ils ont pu confirmer qu’il s’agissait bien du sang de Maëlys. C'est cet élément qui a poussé Nordahl Lelandais à avouer le meurtre qu'il aurait commis de manière ''involontaire'', mais selon une source proche du dossier citée par Le Dauphiné Libéré , le fait même que cet indice ait été trouvé est parlant: "On peut en déduire que Maëlys a perdu beaucoup de sang".
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Il avait pourtant nettoyé son véhicule
Ce qui permet à cette source d’affirmer que la fillette a perdu beaucoup de sang, c’est notamment le nettoyage intense que Nordahl Lelandais a effectué au lendemain du meurtre. Dès le dimanche, il était en effet à la station-service pour récurer son véhicule de fond en comble. Le mis en examen a même utilisé un détergent pour jantes dans son coffre, ce qui a fait vomir les chiens de la brigade cynophile au début de l'enquête. Malgré l'usage de produits puissants, une trace de sang a été découverte.
Le squelette de Maëlys va être examiné par une batterie d’experts ces prochaines semaines. Leurs observations permettront notamment de dater la morte mais aussi de détecter d’éventuelles fractures ou marques d’objets contondants. Quant à Nordahl Lelandais, il a rendez-vous jeudi avec les juges d’instruction.