De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Nordahl Lelandais est depuis vendredi dernier sous surveillance dans une unité de soins psychiatriques de l’hôpital du Vinatier à Bron, spécialisée dans les détenus à haut risque, comprendre : ceux qui risquent de se suicider. Depuis ses aveux retentissant la semaine dernière, au cours desquels il a déclaré avoir tué Maëlys de Araujo ‘’involontairement’’, l’ex-militaire serait en proie à des crises d’angoisse.
Selon Le Parisien, Nordahl Lelandais est en phase de décompensation. C’est-à-dire que tous les mécanismes que le trentenaire avait mis en place pour soutenir son mensonge ont disparu, entraînant un fort déséquilibre. "Toutes ses barrières psychologiques se sont écroulées", écrit le quotidien.
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Un cas habituel
Cet état psychologique se manifeste d’ailleurs de façon physique, Nordahl Lelandais serait "atteint de tremblements, de crises de sueurs, d’angoisses", au cours desquelles il évoque "sa mère", relève Le Parisien. L’ancien militaire est d’une manière générale face à un syndrome de "dépression post-aveux", explique des sources pénitentiaires. Il s’agit comme l’explique Le Dauphiné, d’une réaction habituelle "atteignant les personnes qui ont reconnu des faits après une longue période de silence ou de mensonges".
Si dans la journée de lundi, il a été envisagé que Nordahl Lelandais rejoigne sa cellule, il est finalement resté hospitalisé. Le mis en examen a rendez-vous jeudi avec les juges d’instruction qui pourront mener l'audition à l’hôpital si nécessaire. "Il dira ce qu’il estime devoir dire. Aujourd’hui, ce que nous avons compris, c’est sa vérité", a précisé son avocat, Maître Alain Jakubowicz sur BFMTV et RMC.