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Dahbia B., 24 ans, est toujours placée en détention provisoire à la prison de Fresnes. La principale suspecte dans le meurtre de la petite Lola, 12 ans, a été mise en examen pour meurtre sur mineur de 15 ans, viol et actes de torture et de barbarie, et fera l’objet dans les prochains jours d’une expertise psychologique.
Or, de nouvelles révélations sur son passé on fait surface : il se trouve que deux secrétaires médicales avaient déposé une main courante contre la suspecte en 2019, d’après BFMTV.
Dhabia B. : pourquoi cette main courante ?
Les évènements qui ont mené au dépôt de cette main courante ont de quoi inquiéter… A cette époque, Dhabia B. se serait rendue dans un cabinet médical du Nord de Paris. A son arrivée dans la salle d’attente, une violente altercation aurait éclaté entre cette dernière et les deux secrétaires médicales en service. Incident qui a été filmé sur un téléphone portable.
Une fois sa consultation terminée, Dhabia refuse de payer sous prétexte que le médecin lui aurait prodigué des soins qu’elle n’avait pas réclamés. L’altercation avec les deux secrétaires repart de plus belle, et la jeune femme commence à les rouer de coups.
L’une des deux employées se verra couverte d’hématomes suite à cet incident, à tel point que son médecin lui certifiera un accident du travail. L’autre aurait été licenciée : elle aurait riposté, frappant Dhabia à son tour…
Dhabia B. : "Vous ne savez pas de quoi je suis capable"
Avant de partir, la jeune femme affirme qu'elle va revenir, et menace les deux femmes : "vous ne savez pas de quoi je suis capable", aurait-t-elle lancé. Elle reviendra en effet avec un ami, qui va alors règler une partie des frais pour elle.
Suite à ces évènements, les deux secrétaires avaient déposé une main courante contre Dhabia pour garder une trace des faits, dans la crainte qu'elle mette un jour ses menaces à exécution.
Le contexte diffère, mais il se trouve que les intentions des victimes déclarées se révèlent justes… Dhabia a frappé à nouveau, mais dans des dimensions autrement plus graves cette fois-ci.
Dans le cadre de sa mise en examen dans le meurtre, le viol et la séquestration de la petite Lola, ces éléments pourraient se révéler très importants, car témoignant de la personnalité et du passif violent de la principale suspecte.