Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
"Elle m'a demandé mon numéro de portable, je le lui ai donné", explique Gaspard Gantzer, candidat à la mairie de Paris et ancien conseiller presse de François Hollande, qui commente dans les pages de Marianne l'affaire Griveaux. Il évoquait alors Alexandra de Taddeo, l'étudiante de 29 ans qui a confirmé être la destinataire des vidéos intimes attribuées à Benjamin Griveaux.
Cependant, quand elle a contacté Gaspard Gantzer, Alexandra de Taddeo n'entendait pas entamer une relation personnelle. Bien au contraire : elle venait lui proposer une interview pour sa radio étudiante, en novembre 2018, bien avant la campagne des municipales. C'est sur les réseaux sociaux qu'elle démarre la conversation. Le futur candidat explique alors avoir accédé à sa requête, comme il le fait "avec tout le monde". "Mais dans ce genre d'échange, je fais très attention", précise-t-il non sans ajouter qu'elle n'a finalement "pas donné suite". L'entretien n'aura donc jamais lieu.
Benjamin Griveaux-Alexandra de Taddeo : qui a fait le premier pas ?
Dans le cas de Benjamin Griveaux, la rencontre est différente. Mais elle commence aussi sur les réseaux sociaux. Plus précisément, sur Instagram. "Elle s'est tout simplement abonnée au compte de Benjamin Griveaux, et lui, en retour, s'est abonné à son compte et a enclenché un dialogue", explique un des proches de la presque trentenaire.
Plus tard, un rendez-vous physique aurait eu lieu, indique l'hebdomadaire, qui parle d'une "rencontre intime", précédant "l'échange de vidéos, envoyées par un ministre naïf, qui pensait qu'elles s'effaceraient au bout d'une minute".
Alexandra de Taddeo a-t-elle conservé les images qu'elle a communiqué à Benjamin Griveaux ?
En réalité, Alexandra de Taddeo enregistrait son écran, ce qu'ignorait de toute évidence Benjamin Griveaux.
Depuis, les enquêteurs ont saisi les quatres téléphones portables de la jeune femme, ainsi que son ordinateur, profitant de sa garde à vue pour en apprendre davantage. Cependant, ils ont constaté que "un ménage avait été fait", note Marianne. Les vidéos, ainsi que l'intégralité des échanges écrits avec l'ancien porte-parole du gouvernement, ont été supprimés. Y compris les images qu'elle a pu, de son côté, envoyer.
Afin de récupérer ces images et ces conversations, si c'est possible, des expertises judiciaires ont été ordonnées.
Benjamin Griveaux-Alexandra de Taddeo : était-elle impliquée dans la diffusion ?
"Elle est la destinataire, elle le reconnaît sans objection, c'est bien elle. Elle les a gardées, pas pour les diffuser sur son site internet, elles a gardées pour les garder", expliquait à la presse Maître Noémie Saidi-Cottier, l'avocate qui défend Alexandra de Taddeo.
Placée sous contrôle judiciaire, avec interdiction de contacter Piotr Pavlenski, la jeune femme dément avoir été à la source des publications, indique Paris Match. "Sa position est claire, elle n'est pas à l'initiative de la diffusion des images, elle conteste son implication dans la diffusion des images. Pour le reste, elle apporte son soutien total à son petit ami", a poursuivi l'avocate.