De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La dernière soirée d’une famille unie. En 2017, Jonathann et Alexia Daval semblent filer le parfait amour dans leur pavillon de Haute-Saône, à seulement quelques kilomètres des parents de cette dernière. Ils ont accueilli leur gendre à bras ouverts, expliquant à plusieurs reprises au début de l'affaire qu’ils le considèrent comme leur fils. Ce jeune homme à peine plus âgé que leur cadette, serviable et fou d’amour pour elle va jusqu’à appeler sa belle-mère « maman ». À ce bonheur déjà presque parfait s’ajoute un autre couple, celui formé par l’aînée Stéphanie et son compagnon Grégory, qui ont donné naissance à un petit garçon.
Jonathann Daval « totalement ivre... À en vomir »
Le soir du 27 octobre 2017, le couple Daval passe la soirée chez Isabelle et Jean-Pierre Fouillot, les parents d’Alexia, comme ils l’ont fait de nombreuses fois. La famille se réunit régulièrement, autour de bons plats et de longs moments de partage. On prend l’apéritif, on débouche une bouteille de vin, on s’offre un digestif… Bref, on profite. Parmi ceux qui profitent le plus se trouve Jonathann Daval, à en croire les parents de la jeune femme. Dans leur livre qui vient de paraître, intitulé Alexia, notre fille (Robert Laffont), les parents meurtris expliquent que leur gendre, au fil des années, « aimait de plus en plus l’alcool et pouvait même être parfois un peu dans l’excès ».
Dans cet extrait repéré par Gala, ils reviennent sur une soirée s’étant déroulée chez la grande sœur d’Alexia. Selon Isabelle et Jean-Pierre Fouillot, Jonathann Daval « avait bu au-delà du raisonnable, des cocktails à l’apéritif, du vin pendant le repas et un alcool fort en digestif ». Ils ajoutent qu’il aurait terminé la soirée « totalement ivre… À en vomir ». Un épisode « certainement exceptionnel, mais il témoignait tout de même d’un goût immodéré pour les alcools et peut-être aussi pour l’ivresse ».
S’ils dévoilent ce penchant supposé de leur gendre pour l’alcool, c’est parce qu’Isabelle et Jean-Pierre Fouillot se souviennent que la boisson était présente le soir du 27 octobre, quelques heures avant la mort de leur fille. Le soir du drame, Jonathann Daval aurait refusé de finir la bouteille, ce qui n’était pas dans ses habitudes. « Qu’est-ce que tu as ce soir ? Tu es malade », lui aurait demandé son beau-père. « A-t-il souhaité garder le contrôle alors que quelques heures plus tard il allait tuer notre fille ? », s’interroge le couple, en conclusion. Jonathann Daval a été condamné en 2020 à 25 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son épouse.