Un médecin de 40 ans spécialiste des soins palliatifs à domicile en Allemagne est soupçonné d’avoir tué huit de ses patients à l’aide d’un cocktail médicamenteux. Explications.
Pâtes, farine, riz, papier toilette, lingettes… Avez-vous pensé à refaire des stocks ? C'est l'une des questions qui taraude beaucoup les consommateurs du Royaume-Unis, désormais contraints par certaines grandes enseignes à se rationner. Le pays le plus endeuillé d'Europe, rappelle Capital, craint tout particulièrement un rebond de la Covid-19, qui a déjà fait plus de 996 000 morts dans le monde. Certaines photos, inquiétantes, circulent d'ailleurs sur les réseaux sociaux : elles montrent des rayons dévalisés, comme cela a pu être le cas en mars dernier, en France.
Aussi, les grandes enseignes britanniques ont décidé de prendre les devants. Tesco, qui est le numéro un du secteur indique le magazine spécialisé en économie, impose dorénavant un véritablement rationnement à ses clients. Pour certains produits essentiels, comme cela peut-être le cas des pâtes ou des conserves par exemple, il a décidé de limiter le nombre d'achats maximum par personnes. Il n'est donc pas possibles d'acquérir plus de trois de ces biens… quand bien même il est plus facile de se les procurer en ligne qu'en physique.
Plusieurs enseignes ont commencé à rationner les britanniques : que va-t-il se passer en France ?
Tesco n'est pas la seule grande enseigne à avoir décidé de la mise en place d'un rationnement, Outre-Manche. C'est aussi le choix qu'a fait son concurrent Morrisons. Depuis jeudi 24 septembre, cet autre acteur de la grande distribution britannique limite les achats de papier toilette et de produits désinfectants.
Et eux de rassurer : non, le problème ne vient pas des stocks. Mais il faut tout de même être vigilant et éviter les achats compulsifs.
"Les chaînes d'approvisionnement sont plus solides qu'avant et nous n'anticipons pas de problème dans la disponibilité des aliments ou d'autres bien en cas de futur confinement", explique pour sa part Andrew Opie, l'un des responsables de la fédération des commerçants britanniques.
En France, il n'a pas encore été question d'un éventuel risque de pénurie alimentaire. Le Huffington Post pointe cependant la sur-saturation des services de tests anti-Covid et c'est de toute façon loin d'être le seul soucis dont il faudrait s'inquiéter…
Faut-il craindre un reconfinement total ou partiel ?
Israël a été le premier à franchir le cap. Aujourd'hui encore, indique Le Monde, le pays durcit son reconfinement, "même s'il coûte cher". Ce dernier pourrait durer jusqu'à la mi octobre.
Plus proche de chez nous, note Ouest-France, il est aussi question de reconfinement. C'est le cas en Espagne, par exemple, où de nombreux manifestants ont tout de même tenu à se mobiliser pour critiquer les mesures prises l'exécutif et le parlement régional de Madrid. La capitale, qui est l'un des épicentres de la pandémie, vient d'annoncer le durcissement et l'extension des mesures sanitaires à quelques autres quartiers. Depuis ce lundi 28 septembre, 167 000 habitants n'ont donc plus le droit de sortir de chez eux que pour travailler, emmener leurs enfants à l'école ou se rendre chez le médecin. Des décisions très contestées.
Enfin, en France aussi la question est posée. La réponse est claire : une majorité de concitoyens seraient prêts à se reconfiner si l'exécutif l'exigeait nécessaire, rapporte Capital sur la base d'un sondage Ifop, publié par le Journal du Dimanche. 68% d'entre eux se disent inquiets pour leur santé à cause de la Covid et plus encore le sont pour l'économie (86%). En tout et pour tout, ils sont 72% à accepter l'idée d'une nouvelle mise sous cloche de l'Hexagone…
Confinement : les dernières annonces d'Olivier Véran
Certains économistes, comme c'est le cas des deux prix Nobel Esther Duflo et Abhijit Banerjee, appellent même un reconfinement de leur voeux. C'est, selon eux, la meilleure façon de sauver "Noël en famille", ainsi que l'a déjà expliqué Planet.
Pourtant, à en croire Olivier Véran, il est peu probable que le gouvernement opte pour une telle politique. "Nous ne voulons pas confiner le pays", a-t-il tranché aux micros de RTL, le dimanche 27 septembre 2020. Et lui de rappeler que ce n'est pas parce que la Suède, l'Espagne ou Cardiff décident de limiter les déplacements et les sorties qu'il faudra mécaniquement en faire de même dans l'Hexagone.
"Nous ne voulons pas arrêter totalement la vie économique, sociale, culturelle des Français. Aller anticiper un confinement de trois semaines me semble de l'ordre de la prédiction, or je préfère l'anticipation. Je ne me projette pas dans 2 mois avec des plans à la comète", s'est justifié le ministre.
Elisabeth Borne, la ministre du Travail, est moins catégorique. "On fait tout pour éviter un reconfinement général", explique-t-elle sur BFMTV. Selon elle, cependant, cela n'a rien d'inenvisageable : "avec ce virus, on n’exclut rien", juge-t-elle.