Malgré l'essor de la carte bancaire et des paiements numériques, l’argent liquide a encore de beaux jours devant lui. Mais une nouvelle règle devrait entrer prochainement en vigueur pour encadrer les paiements...
Et si c'était ça, la véritable tragédie du réchauffement climatique ? D'ici 2050, les changements de températures opérés par les bouleversements écologiques risquent de remettre à plat la carte des vins, en particulier dans l'Hexagone. C'est une étude américaine, menée par Lee Hannah, chercheur à l'Université Bren de Santa Barbara, en Californie, qui l'affirme : la surface des terres propices à la culture viticole "va se réduire dans de nombreuses régions traditionnellement productrices de vin, comme la région de Bordeaux ou la vallée du Rhône".
Des vins au Pôle Nord ?
D'ici 2050, cette surface devrait diminuer de moitié, voire de trois-quarts, selon l'optimisme des prévisions ! "Quand on a démarré, on pensait que c'était du domaine de la science-fiction, mais maintenant [...] c'est appuyé par des données scientifiques, explique Lee Hannah. On trouvera néanmoins de plus en plus d'endroits favorables dans des régions plus au nord, en Amérique du nord et en Europe". La cuvée 2050 du Pôle Nord sera-t-elle donc meilleur qu'un Saint-Emilion ? Peut-être, même si les professionnels se veulent rassurant et estiment que le vin gagnera en qualité ce qu'il perdra en quantité.
Quand il s'agit de vin, nul ne peut être devin
Une chose est néanmoins sûre, c'est en Europe du Nord, aux Etats-Unis et en Nouvelle-Zélande que se situe l'avenir de la production viticole mondiale. Si la nouvelle a eu le don de jeter un froid dans le milieu du vin en France, certains gardent espoir, car quand il s'agit de vin, nul ne peut être devin. Ne restent plus aux professionnels du secteur qu'à espérer que les scientifiques se trompent… ou à voter écologiste.