Le gouvernement promet 60 milliards d’économies en 2025, les villes moyennes inquiètent… Quoi de neuf ce jeudi 3 octobre 2024 ?
Michel Barnier veut réduire le déficit public de 6,1 % à 5 % en 2025, le nouveau ministre des affaires étrangères Jean-Noël Barrot s’est rendu au Liban, les villes moyennes “remparts” contre les crises… Tour d’horizon de l’actualité de ce jeudi 3 octobre 2024.

À la Une de la presse nationale et régionale ce matin : la feuille de route budgétaire du nouveau gouvernement se dessine. Dans sa déclaration de politique générale à l'Assemblée nationale mardi, Michel Barnier prévoit un déficit public à 5% en 2025 et 3% à l'horizon 2029, contre 6,1% cette année. 

Comment le gouvernement compte-t-il trouver 60 milliards d'euros dès l'année prochaine ? Le Premier ministre a déjà évoqué une hausse d’impôts ciblée, une baisse des dépenses publiques et un report de six mois de la revalorisation des retraites prévue le 1er janvier 2025. 

Le nouveau ministre des affaires étrangères s’est rendu au Liban 

C’est la première visite d’un haut diplomate occidental depuis l’intensification des frappes israéliennes au Liban. Jean-Noël Barrot est arrivé à Beyrouth en fin de journée ce dimanche suite à une proposition franco-américaine de cessez-le-feu qui n’a manifestement pas abouti. Les troupes israéliennes ont engagé ce mercredi des combats au sol dans le sud du Liban

Les villes moyennes inquiètent 

Vidéo du jour

Près de 200 représentants de villes françaises de taille moyenne sont en congrès ce mercredi 2 et ce jeudi 3 octobre à Sélestat. Le thème de cette année est consacré aux villes moyennes comme remparts face aux crises. Une occasion pour les élus de se retrouver et d’échanger. 

L’Opinion

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L’Opinion

Le gouvernement a présenté son projet de budget au Haut Conseil des finances publiques ce mardi 1er octobre. Il a annoncé un déficit de 5 % en 2025, ce qui suppose 20 milliards de recettes nouvelles en plus de 40 milliards d’économies. Michel Barnier a assuré qu’environ "deux tiers" de cet effort budgétaire proviendront d'une réduction des dépenses publiques. Pour les 20 milliards supplémentaires du côté des recettes, il a évoqué des taxes ciblées et "exceptionnelles". 

Libération

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Libération

Le sujet est sur la table depuis plusieurs semaines déjà, les hausses d’impôts annoncées pour redresser les comptes publics toucheront uniquement "celles et ceux qui ont des revenus extrêmement importants". Le ministre de l’économie Antoine Armand a insisté sur le fait qu’"il est hors de question que ça dure plusieurs années de suite au même niveau pour tout le monde". Pour l'heure, le gouvernement ne chiffre pas précisément les recettes attendues de ces hausses d'impôts. 

Le plus gros effort de réduction des dépenses devrait être demandé à l’État. Le nouveau gouvernement prévoit un recul de 20 milliards d'euros des dépenses des ministères en 2025.

Le Parisien

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Le Parisien

Pour freiner les dépenses sociales, la revalorisation des pensions de retraites qui intervient chaque année le 1er janvier devrait être reportée au 1er juillet. Selon le ministère du Travail, cela permettrait une économie d'environ 4 milliards d’euros en 2025.

Pour les recettes supplémentaires, le nouveau gouvernement prévoit de générer 1,5 milliard d'euros grâce à des mesures de verdissement de l'économie comme un malus sur les véhicules les plus polluants et un renforcement de la fiscalité des modes de transports les plus néfastes pour l'environnement. Les représentants des transports aériens craignent déjà d'être davantage taxés.

Ouest France

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Ouest France

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