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Taha Oualidat, âgé de 22 ans, a été interpellé à Genève, en Suisse le 24 septembre dernier. L'individu a été identifié grâce aux images de vidéosurveillance et aux relevés téléphoniques. Il avait été aperçu en train d’effectuer un retrait d’argent avec la carte bancaire de la victime. Depuis son arrestation, la France travaille sur une demande d'extradition pour le faire comparaître devant la justice française.
Pourquoi l’extradition prend-elle du temps ?
Contrairement aux pays de l'Union européenne, la Suisse ne fait pas partie de l’espace juridique de l’UE, où le mandat d’arrêt européen facilite les extraditions. Dans ce cas, la France doit passer par une demande d’extradition plus complexe, qui doit être conforme aux lois suisses et aux différents accords bilatéraux en vigueur. Cette demande est encore "en cours de formalisation", rapporte le parquet de Paris dans les colonnes du Figaro. Elle devra être approuvée par les autorités suisses avant tout transfert. Ce processus, soumis à de nombreuses vérifications juridiques, peut s’avérer long et délicat.
Un parcours judiciaire complexe
Taha Oualidat n'en est pas à son premier démêlé avec la justice. Arrivé en France en 2019, il a été condamné en 2021 à sept ans de prison pour le viol d’une étudiante. Libéré en juin 2024, il avait reçu une obligation de quitter le territoire français. Toutefois, après avoir été placé dans un centre de rétention administrative, il ne s’est jamais présenté à son lieu d’assignation et a disparu. Ce n’est que trois mois plus tard, après le meurtre de Philippine survenu le 21 septembre, dans le bois de Boulogne à paris, qu’il a été retrouvé en Suisse.