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Un objectif clair : ramener le déficit public à 5% en 2025 puis 3% en 2029, après un dérapage attendu à 6,1% cette année. Pour y parvenir, le gouvernement compte trouver 60 milliards d’euros dès l’année prochaine. C’est l’annonce faite par le Premier ministre, Michel Barnier, lors de son discours à l’Assemblée nationale, hier.
Ce mercredi 2 octobre, quelques heures après avoir transmis le projet de loi de finances au Haut Conseil des finances publiques (HCFP), le gouvernement réfléchit à plusieurs pistes pour réduire les dépenses de 40 milliards d’euros en sollicitant les ministères, les opérateurs de l'État ou encore les collectivités locales.
Un report de six mois
Pour faire des économies drastiques, il prévoit un report de l'indexation des pensions de retraite sur l'inflation au 1er juillet 2025, au lieu du 1er janvier 2025 initialement, soit six mois plus tard. Une mesure qui pourrait mener à une progression de 2,8% de l'objectif des dépenses nationales de l'Assurance maladie. Les complémentaires santé ne sont pas visées.
Au total, dix-sept millions de retraités sont concernés, allocataires du régime général ou des autres régimes, comme celui de la Fonction publique.
Des hausses d’impôts temporaires
Pour redresser les comptes publics, le Premier ministre a annoncé que les grandes entreprises “qui réalisent des profits importants” devront participer “au redressement collectif” et entend également mettre en place "une contribution exceptionnelle" des "Français les plus fortunés".
Un effort “temporaire” et “exceptionnel”, prévient le ministre de l'Economie. "Il est hors de question que ça dure plusieurs années de suite au même niveau pour tout le monde", a souligné Antoine Armand, ce mercredi 2 octobre sur RTL.