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Ne pas augmenter les impôts. Là est le mot d’ordre. Le gouvernement souhaite tenir sa promesse et mener à bien son projet de loi de finances de 2024 sans imposer davantage les ménages. Mais, pour cela, il faut faire des économies autrement. "On travaille, on calcule, on étudie toutes les possibilités pour grappiller des millions d'euros par-ci ou par-là", explique un haut fonctionnaire de Bercy au Parisien. Les aides et les différents avantages fiscaux octroyés aux ménages pourraient ainsi être ciblés, encadrés et/ou diminués dans les mois à venir.
Aides fiscales : toutes celles qui seront visées
Bercy souhaite se pencher sur les services à la personne et leur crédit d’impôts. Cette année 2023, pour la première fois, les particuliers employeurs ont dû préciser lors de la déclaration de revenus le recours à des services à la personne. Pour Daniel Labaronne, député Renaissance, il s’agit de "regarder s'il existe de potentielles dérives" et "si c'est le cas, nous pourrons procéder à des recadrages, des révisions de montants éligibles, des ciblages de bénéficiaires ou des suppressions de niches", rapporte Le Parisien.
Afin de faire des économies, le ministère de l’Economie souhaite également mettre en place une harmonisation à 40% de l'abattement des meublés touristiques (50%) et de celui des logements nus (30%). Enfin, le taux réduit de TVA de 10% octroyé lors de travaux d'amélioration, de transformation, d'aménagement ou d'entretien des logements de plus de deux ans pourrait être modifié. "Aujourd'hui, le taux réduit est le même pour tous et pour tous les travaux. Le mot d’ordre c’est : 'Pas d’augmentation d’impôts', c’est vrai, mais tout est quand même possible quand on cible les aides", conclue un député de la majorité au Parisien. A suivre donc.