De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le virus du Nil occidental, ou West Nile, fait de nouveau parler de lui. Plusieurs cas ont ainsi été recensés dans la région Nouvelle-Aquitaine cet été, a alerté Santé publique France début août. Si la maladie ressurgit régulièrement sur le pourtour méditerrannéen, c'est la première fois que des malades autochtones sont repérés dans la région du Sud-Ouest.
Le virus est véhiculé par les moustiques du genre Culex, actifs de juin à fin novembre, eux-même infectés par des oiseaux malades. Les moustiques transmettent la maladie à l'Homme ou au cheval par la piqure, mais ces derniers ne peuvent se la transmettre directement entre eux, et font figures d'"impasses épidémiologiques". Toutefois, une transmission interhumaine par transfusion sanguine, transplantation d’organes, de tissus ou de cellules est possible, notent les autorités sanitaires.
Virus du Nil occidental : quels symptômes ?
Dans la majorité des cas (environ 80%) les malades sont asymptomatiques, ou présentes de très faibes symptômes. 20 % des personnes infectées présentent un syndrome pseudo-grippal (fièvre, douleurs articulaires et musculaires, asthénie, maux de tête) parfois accompagné d’une éruption cutanée, selon Santé publique France. Des complications neurologiques (méningite, encéphalite, polyradiculonévrite) surviennent dans moins de 1 % des cas, notamment chez les personnes immunodéprimées ou âgées.
Depuis 2010, on observe une circulation plus importante du virus West Nile en Europe, en Russie et sur le pourtour méditerranéen. L’année 2018 a été marquée par la plus importante épidémie décrite, le nombre de cas recensés en Europe a été supérieur à la somme des 7 années précédentes. Voici les départements concernés en France depuis cette date.