Viol à La Rochelle : un jeune refuse de se soumettre au prélèvement ADN

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Il a refusé qu’on prélève sa salive. Mardi, un jeune majeur "étudiant" au lycée Fénelon-Notre-Dame de La Rochelle a refusé de se soumettre aux tests ADN organisés dans son établissement,  a indiqué la procureure de la République, Isabelle Pagenelle. Il n’a pas souhaité se prêter au prélèvement de salive effectué par des policiers en civil "pour des raisons personnelles", a-t-elle ajouté sans toutefois donner davantage de détails quant aux motivations profondes du jeune homme.

"On n'allait pas se ruer" sur ce jeuneDepuis lundi, des prélèvements ADN sont organisés sur les 527 hommes, majeurs et mineurs, de ce lycée privé. Ordonnés par la procureure, ceux-ci ont pour objectif de retrouver l’homme qui a violé une élève de 16 ans dans les toilettes de l’établissement en septembre dernier. Les faits s’étaient déroulés dans le noir et la victime n’avait pas pu identifier son agresseur. Et alors que sa démarche est inédite en France, Isabelle Pagenelle avait prévenu que "si quelques personnes" refusaient le prélèvement, elles seraient "convoquées au commissariat au cas par cas", où on l’essaierait d'abord "de les convaincre" avant de les placer en garde à vue le cas échéant. Le jeune homme qui a refusé mardi n’a pourtant pas été convoqué au commissariat. "On n'allait pas se ruer" sur ce jeune, s’est défendu la procureure avant d’expliquer : "On fera d'abord les analyses des prélèvements". Initialement prévu pour durer jusqu’à ce mercredi, les prélèvements devraient finalement prendre fin jeudi. Ils seront ensuite transmis à deux laboratoires, afin d'établir des profils ADN puis de les comparer avec la trace, recueillie sur les vêtements de la victime qui est inconnue du Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).