Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
A l’origine, le concept de Vine doit permettre aux utilisateurs de rajouter une courte vidéo (six secondes maximum) qui est ensuite associée au tweet. Un usage vite détourné, puisqu’en tapant des mots clefs comme « NFSW » (abréviation anglaise pour « ne pas consulter au bureau ») ou « porn », on trouvait instantanément des vidéos pour adultes. Devant la vague d’indignation que l’affaire a suscitée, l’entreprise s’est officiellement excusée, soumise à la double pression de tweetos choqués et d’Apple, qui distribue l’application sur Iphone. Le poids lourd du secteur numérique, qui tient à la respectabilité de son image, a fait disparaitre Vine de la page d’accueil de ses téléchargements, sans toutefois la retirer de l’Appstore.
Une pression payante, puisque désormais la plupart des mots clefs n’aboutissent plus. Autrement, un message prévient généralement l’utilisateur qu’il va accéder à un contenu classé X, dont il faut activer la lecture volontairement. Pourtant, le vers était dans le fruit dès le départ pour Apple, qui n’ignorait pas que Twitter ne limitait en aucune façon le contenu de ses messages dans les conditions d’utilisation. La récente polémique sur les tweets antisémites, l’a démontré, la transparence peut être nuisible, même quand il s’agit de se dénuder.