![Retour d'un temps doux : les régions où il fera plus de 15 degrés cette semaine](/files/styles/pano_m/public/images/diaporama/4/2/2/2978224/vignette-focus.jpg?itok=tE-tE9MD)
La deuxième partie de semaine s'annonce particulièrement douce dans l'Hexagone. La barre des 15 degrés sera largement atteinte dans plusieurs régions. Voici lesquelles.
Emmanuel Macron vient de remporter l'élection présidentielle. Ce dimanche 24 avril 2022, le président sortant a su l'emporter sur Marine Le Pen, réunissant 56,6 % des suffrages exprimés, soit 16 416 497 électeurs. Sa concurrente d'extrême droite a rassemblé 43,4 % des voix, ce qui représente 12 610 711 personnes. L'héritière du Menhir a donc considérablement progressé en l'espace de 5 ans. Elle est même au plus haut, comme l'écrivait Planet ici.
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Ceci étant dit, si le deuxième tour a pris fin, l'élection n'est pas terminée. Plusieurs dates importantes doivent être gardées en mémoire ! Le mandat en cours ne prendra pas fin avant le 13 mai 2022, ce qui signifie que la passation de pouvoir n'aura probablement pas lieu avant, note Le Figaro. Ceci étant dit, Emmanuel Macron succédant à Emmanuel Macron, les choses devraient rester assez calme.
Les résultats officiels, eux, ne seront pas proclamés avant le mercredi 27 avril. C'est Laurent Fabius, le président du Conseil constitutionnel, qui sera chargé de les annoncer.
Yannick Jadot dit non à Mélenchon. Invité de Léa Salamé sur France Inter ce mardi 26 avril, le candidat écologiste à la présidentielle s'était pourtant dit favorable à "la perspective d’une coalition, qui doit être une coalition très ouverte" en vue des élections législatives des 12 et 19 juin. "Je soutiens la perspective d'une coalition, qui doit être une coalition très ouverte. Qu'il y ait la France Insoumise, mais aussi toutes les forces politiques de gauche. Il faut une perspective large pour envoyer le plus de députés à l'Assemblée nationale", a précisé l'eurodéputé.
Pourtant alors que les affiches de la France insoumise "Mélenchon Premier ministre" ont été dévoilée, Yannick Jadot estime que voir els législatives comme un troisième tour de la présidentielle pour le leader de la France insoumise, "ne marchera pas". Quand on lui demande si le leader de la France Insoumise serait aujourd’hui le chef de la gauche en vue des législatives, Yannick Jadot répond clairement "non".
Pour beaucoup, Emmanuel Macron a gagné sur le fond, et Marine Le Pen sur la forme. En tout cas, si Marine Le Pen avait assuré s'être beaucoup mieux préparée qu'en 2017, elle n'a toujours pas convaincu les téléspectateurs. En effet, le président sortant Emmanuel Macron a été jugé nettement plus convaincant que Marine Le Pen à l'issue du débat de l'entre-deux-tours. Selon un sindage Elabe réalisé pour BFMTV et L'Express, 59% des téléspectateurs le désignent comme vainqueur du débat, contre 39% pour la candidate du Rassemblement national. 53% des télespectateurs interrogés ont considéré que le candidat La République en Marche avait le plus les qualités nécessaires pour être président, contre 29% pour Marine Le Pen.
Sur les réseaux sociaux, beaucoup de Français ont reproché à Emmanuel Macron son attitude arrogante envers Marine Le Pen. Le candidat a multiplié les poses lascives, apparaissant parfois avachi sur la table ou avec un regard dédaigneux envers son opposante. S'il est apparu assez condescendant, le président de la République avait ses dossiers en main et n'a pas manqué de démontrer les contradictions de Marine Le Pen.
Emmanuel Macron était en effet bien le plus précis, que ce soit sur la retraite ou le pouvoir d'achat. Avec des intentions de vote de 53,5% pour Emmanuel Macron et 46,5% pour Marine Le Pen, et avec une marge d'erreur de 3%, selon l'institut de sondage Ipsos, rien n'est encore vraiment joué à trois jours su scrutin.
À noter que ce sont près de 15,6 millions de téléspectateurs qui ont regardé le débat de l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle sur l'ensemble des chaînes qui le diffusaient mercredi soir, un score inférieur à celui du dernier débat de la présidentielle de 2017, selon les chiffres de Médiamétrie transmis jeudi. En 2017, près de 16,5 millions de téléspectateurs avaient suivi le débat qui opposait déjà Marine Le Pen et Emmanuel Macron.
C'est inédit. Huit candidats n’ont pas atteint la barre des 5% des voix lors de ce premier tour de l’élection présidentielle, seuil qui leur permet d’être remboursés de leurs frais de campagne. Jamais le parti de droite n’était descendu aussi bas lors d’une élection sous la Ve République. Endettée personnellement à hauteur de 5 millions d'euros, et nécessitant 7 millions d'euros pour parvenir à boucler le financement de sa campagne, Valérie Pécresse a lancé un appel national aux dons. "Les Républicains ne peuvent pas faire face à ces dépenses. (...) C’est pourquoi j’ai besoin de votre aide, d’urgence, d’ici le 15 mai, pour boucler le financement de cette campagne présidentielle (…) Il en va de la survie des Républicains, et au-delà de celui de la droite républicaine", a annoncé face à la presse Valérie Pécresse.
De la même manière, avec 4,6% des suffrages, le candidat d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) Yannick Jadot se retrouve obliger de faire appel aux dons. La situation financière d’EELV est "critique", avec deux millions d’euros à trouver d’ici à la fin mai. "Si chaque électeur de Yannick Jadot donne 3 euros nous aurons remboursé la campagne et pourrons poursuivre le combat de l’écologie", a écrit sur Twitter le secrétaire national d’EELV Julien Bayou.
Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont une nouvelle fois qualifiés pour le second tour de la présidentielle. Les candidats ont d'ores et déjà commencé à engranger les ralliements à l'issue de la soirée électorale. Yannick Jadot (crédité de moins de 5%), Valérie Pécresse (créditée, elle également de moins de 5%), Fabien Roussel (crédité de moins de 3%) et Anne Hidalgo (créditée de moins de 2%) ont tous annoncés qu'ils voteraient pour le président sortant et, pour certains, appelés leurs électeurs à en faire de même. Eric Zemmour, pour sa part, a invité ses soutiens à faire élire Marine Le Pen.
Voici les résultats, tels que présentés par le ministère de l'Intérieur :
Le premier janvier marque le début de la campagne électorale et de nombreux candidats sont d’ores et déjà entrés dans la course, dans l’espoir de briguer les plus hautes fonctions de l’État et de s’installer à l’Élysée dans le courant de l’été 2022. La période de recueil des parrainages s'achève au plus tard le sixième vendredi avant le premier tour, soit le 4 mars, à 18 heures, date limite pour les candidats pour les déposer. Depuis une loi de 2016, l'ensemble de la liste des élus parrainant un candidat est publié en continu sur le site du Conseil constitutionnel. Selon les chiffres révélés par l'Insee ce jeudi 24 mars, ce sont près de 48,7 millions d'électeurs qui se sont inscrits en mars pour l'élection présidentielle. Le nombre d'inscrits progresse entre mai 2021 et mars 2022 puisque ce sont près de 4 millions de Français qui "ont fait une démarche volontaire d'inscription sur une liste électorale, le plus souvent à la suite d'un déménagement." L'institu précise qu'"après un déménagement, tous les électeurs ne se réinscrivent pas sur la liste de leur nouvelle commune alors qu'ils peuvent être radiés de l'ancienne liste par la mairie qui constate leur 'perte d'attache communale". Pour rappel, lors de l'élection présidentielle de 2017, 47,5 millions d'électeurs étaient inscrits.
Le ministère de l'Intérieur a révélé le protocole sanitaire en vigueur dans les bureaux de vote pour la présidentielle. Concernant le port du masque, le gouvernement a révélé dans un communiqué de presse dévoilé ce mercredi 30 mars qu’il ne sera pas obligatoire dans les bureaux de vote, mais rappelé que le port du masque reste fortement recommandé pour :
Le ministère précise qu’il pourra en revanche être demandé aux électeurs qui ont souhaité porter un masque de “le retirer brièvement pour procéder à la vérification de leur identité”. Le gouvernement précise en outre que des masques chirurgicaux seront “mis à la disposition des électeurs et des personnes participant à l'organisation ou au déroulement du scrutin” qui souhaiteraient en porter.
Pas de pass vaccinal ni aucun document sur notre situation de santé exigé pour aller voter. L'accès aux bureaux de vote sera libre et soumis à aucune obligation de preuve de situation sanitaire. "Il ne peut être exigé des électeurs et des personnes participant à l'organisation ou au déroulement du scrutin aucun des documents suivants : preuve de vaccination, certificat de rétablissement ou de réalisation d’un test virologique", écrit en effet le ministère de l'Intérieur. Des autotests seront en revanche mis à disposition "pour les membres du bureau de vote et les fonctionnaires mobilisés".
"Il aura mon vote". Dans un communiqué révélé ce vendredi 8 avril, Christiane Taubira a appelé à voter Jean-Luc Mélenchon dès le premier tour de la présidentielle pour "barrer la route" à l'extrême droite, dont "l’accession au pouvoir" est à ses yeux "un risque auquel nous ne pouvons nous résoudre". Celle qui est sortie gagnante de la Primaire populaire tacle également le manque d'union et de rassemblement à gauche. "Ce scénario électoral était prévisible ces derniers mois. Toute la gauche le savait. Un nécessaire rassemblement exigeait des efforts pour que la gauche et l’écologie ne soient pas éliminées au premier tour. Une prise de position saluée par Jean-Luc Mélenchon. "Merci à Christiane Taubira pour son appel à construire un deuxième tour digne de notre Histoire", a répondu dans un tweet le leader des Insoumis.
Emmanuel Macron veut un repousser l'âge de départ à la retraite à 65 ans pour les salariés du privé, contre 62 ans aujourd’hui. "Dans le programme d'Emmanuel Macron il y aura la proposition d'allonger l'âge de départ à la retraite et de le passer progressivement à 65 ans", a déclaré le porte-parole du gouvernement sur RTL, confirmant une information révélée par Les Échos. Gabriel Attal assure que la réforme de retraite sera une réforme "de justice" avec une retraite minimum à 1 100 euros "pour ceux qui ont une carrière complète", et la suppression de régimes spéciaux, "par exemple de la RATP ou d'EDF, comme on l'a fait pour la SNCF pour les nouveaux entrants". "Il y aura une discussion avec les syndicats", a-t-il aussi souligné. Après une audition avec Richard Ferrand sur le dialogue social, le pouvoir d’achat, la transition écologique, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a assuré qu’il trouvait ce projet "injuste" et "brutal". Même son de cloche du côté de la CGT. La proposition d'Emmanuel Macron "me semble déplacée et en contradiction avec son affirmation de vouloir écouter les citoyens", a assuré Philippe Martinez auprès du Monde.
Le président de la République a finalement fait formellement acte de candidature. Ce jeudi 3 mars 2022, il a adressé une lettre aux Françaises et aux Français par voie de presse, dans laquelle il détaille son intention de briguer un second mandat. Pour conquérir de nouveau la confiance des électeurs, qu'il sollicite d'ailleurs ouvertement, le chef de l'Etat a profité de cette tribune pour détailler les grands axes de son futur projet. Vous pouvez les retrouver dans notre diaporama, en suivant ce lien.
Initialement, rappelle La Provence, Emmanuel macron prévoyait un premier meeting de campagne à marseille le 5 mars 2022. Guerre en Ukraine oblige, il a du revoir son agenda et ne prévoit de faire campagne que pendant 38 jours. Cette première rencontre avec ses électeurs devrait donc avoir lieu le samedi 12 mars, toujours au coeur de la cité Phocéenne.
Christiane Taubira renonce à sa candidature, faute de parrainages. C'est le clap de fin pour l'ancienne ministre de la Justice qui a annoncé ce mercredi 2 mars au matin "mettre un terme à l'inutile suspense" de sa candidature à l'élection présidentielle. Alors qu'elle n'a obtenu que 181 parrainages comptabilisés par le Conseil constitutionnel, la candidate choisie par la primaire populaire a annoncé ce mardi 1er mars au soir qu'elle "ne parviendrait pas à réunir les 500 parrainages" d'ici ce vendredi. "Je suis la seule à m'être soumise à ce processus démocratique. Nous avons fait ce qui pouvait être fait", a-t-elle expliqué. "Il est évident que nous ne réussirons pas à réunir les 500 parrainages exigés pour concourir à l’élection présidentielle", a-t-elle confessé. Selon elle, sa candidature pourtant "ancrée dans une initiative citoyenne et consolidée par un processus démocratique" est empêchée par un dispositif "de parrainages d’élus qui vit ses dernières heures".
Elle a annoncé qu'elle donnerait son intention de "vote au premier tour" dans les prochaines semaines.
Le président sortant fait durer le supsens. Il ne devrait pas annoncer sans candidature avant les quarante derniers jours précédent le premier tour du scrutin, informe 20 minutes sur son site. Pourtant, à l'inverse de beaucoup de candidats - dont deux ses principaux rivaux en la personne de Marine Le Pen et celle d'Eric Zemmour -, il peut déjà se vanter d'avoir recueilli tous les parainnages nécessaires pour se présenter.
En cause, poursuivent nos confrères ? Les sévères tensions observées à l'Est, entre la Russie et l'Ukraine. Le sujet est essentiel et occupe toute l'attention du chef de l'Etat... Qui devra de toute façon bientôt se presser : s'il entend véritablement se présenter, il lui faudra faire formellement acte de candidature avant le 4 mars 2022... C'est en effet la date limite pour déposer les signatures d'élus devant le Conseil constitutionnel.
En attendant, la crise ukrainienne fait exploser la côte de popularité du président de la République. Selon un sondage Ifop pour LCI, Paris Match et Sud Radio, Emmanuel Macron, en première ligne sur la crise ukrainienne, est désormais crédité de 28% des intentions de vote au premier tour de l'élection. Alors qu'il vient d'annuler le meeting à Marseille initialement prévu le 5 mars, le chef de l'État profite de sa posture de leader international en temps de guerre au coeur de l'Europe. Marine Le Pen fait figure de dauphine avec 16% des intentions de vote (-0,5). Son concurrent d'extrême droite Éric Zemmour chute quant à lui au premier tour avec 14% (-1,5). La candidate Les Républicains Valérie Pécresse continue de s'éloigner du podium avec 13% des intentions de vote.
C'est un soutien qu'on n'attendait pas. Ségolène Royal, ancienne candidate socialiste à la présidentielle en 2017, s'est publiquement ralliée au patron des Insoumis. Mercredi 16 février à l'antenne de BFMTV, Ségolène Royal a estimé qu'"il est évident que le vote utile à gauche, c'est le vote Mélenchon". Selon l'ancienne ministre, le candidat de la France insoumise "fait la meilleure campagne" et serait pour elle le candidat "le plus solide" à gauche. Une prise de position qu'a publiquement regretté Anne Hidalgo. Celle qui continue sa campagne malgré un score catastrophique dans les sondages a regretté de ne pas avoir le soutien de Ségolène Royal. "C'est forcément choquant quand quelqu'un de votre famille politique, dans un moment comme celui-ci, n'est pas en soutien. Je le dis : on a besoin de Ségolène Royal, parce qu'elle a une expérience, elle a été souvent ministre dans des portefeuilles importants, donc c'est dommage", a conclu la maire de Paris.
On la jugeait impossible, une union à gauche serait-elle finalement possible ? En tout cas, la candidate élue en tête de la primaire populaire et le candidat écologiste y réfléchissent. D’après les informations du Monde et de Politico, les équipes de campagne de Yannick Jadot et Christiane Taubira se seraient discrètement rencontrées ce dimanche 6 février au soir à Romainville (Seine-Saint-Denis) en vue d'une éventuelle fusion derrière le candidat éconologiste. La négociation n'a pas donné quoi que ce soit sur un possible désistement de Yannick Jadot, mais à l'inverse, en cas de victoire de l’écologiste à l’élection présidentielle, Christiane Taubira obtiendrait la présidence d’une assemblée constituante ou encore la présidence de l’Assemblée nationale. Yannick Jadot reste très ouvert sur les pistes de réflexion et l’éventail des propositions. Rien n'a été acté et aucun accr n'existe pour l'instant, mais selon Le Monde, "les deux camps sont convenus de se revoir". L'ancienne ministre de la Justice avait pourtant assuré qu'elle ne voulait pas être "une candidate de plus". Elle espérait pouvoir surfer sur sa victoire à la Primaire populaire pour se démarquer à gauche, mais elle reste en difficulté dans les sondages. La personne à l'initiative de cette rencontre secrète serait François Dechy, maire de Romainville (Seine-Saint-Denis). Il n'a pas confirmé la rencontre mais a assuré : "On est nombreux à vouloir le rassemblement. Pour les électeurs de gauche, il apparaît quand même délirant de ne pas être fichu de trouver une solution pour le rassemblement. Donc, nous échafaudons mille plans pour y parvenir. Depuis quinze jours, les réunions se succèdent et les téléphones chauffent, car nous entrons dans le 'money time'".
La primaire populaire a élu son candidat. Sur les sept personnes présentées, dont seul quatre avaient donné leur accord, c'est Christiane Taubira qui est ressortie gagnante de ce scrutin populaire. Yannick Jadot est Jean-Luc Mélenchon sont arrivés en deuxième et troisième position derrière l'ancienne ministre de la Justice. Un résultat qui n'a fait qu'ajouter un candidat de plus à gauche puisque les deux concernés n'ont pas souhaiter prendre en compte ces résultats. "Christiane Taubira a enfilé la chaussure qui avait été préparé pour elle. Je ne suis pas concerné. J'ai été inscrit d'office dans une élection à laquelle je ne voulais pas participer. Par conséquent je n'ai pas de commentaire à faire", a de son côté assuré le leader de la France insoumise sur le plateau de C dans l'Air sur France 5.
Le candidat écologiste a pour sa part assuré que cela n'était "qu'une candidate de plus". "C'était une primaire pour Christiane Taubira, elle en sort vainqueur. C'est une candidature de plus, c'était exactement l'inverse de ce que souhaitait la primaire populaire", a assuré Yannick Jadot sur le plateau du JT de TF1 ce dimanche 30 janvier.
"Je prendrai l’initiative d’appeler les autres candidats de gauche. Cette union, nous la construisons ensemble, nous la voulons et nous nous faisons une promesse, d’offrir aux Françaises et aux Francais des raisons de croire à nouveau, d’espérer à nouveau", a de son côté scandé Christiane Taubira. Un appel laissé pour l'instant sans réponse et qui désespère plus qu'autre chose à gauche.
Le président de la République souhaite donc une nouvelle fois faire selon ses propres règles. Alors que tous les médias sont en corus de préparation des débats du premier tour de l'élection présidentielle, l'entourage d'Emmanuel Macron, toujours pas officiellement candidat, a fait savoir qu'il en souhaitait pas y participer. Mais est-il possible de refuser de participer à un débat quand on est candidat à la présidence de la République ? "C'est toujours possible, il n'y a pas d'obligation constitutionnelle ou légale de participer à ces débats", répond Gaspard Gantzer à franceinfo. "Il existe pléthore de manières de débattre. D’ailleurs, les médias nous font beaucoup de propositions originales, dont certaines seront regardées avec intérêt", affirme un proche du président. Du côté de l'opposition, ces libertés prises par Emmanuel Macron commencent à agacer. "Singeant de Gaulle en 1965, Macron entend ne débattre qu’au deuxième tour. Sauf que le Général, lui, avait refusé d’utiliser son temps de parole au profit de ses opposants, tandis que Macron abuse de son statut. De Gaulle survolait, Macron se camoufle", a par exemple asséné sur Twitter le député LR du Vaucluse Julien Aubert. Valérie Pécresse "est prête à débattre avec l’ensemble des candidats et aucun ne devra faire défaut", précise l'entourage de la candidate de droite, refusant tout type de rupture d’égalité.
La déclaration de candidature d'Emmanuel Macron dépendra de l'évolution de la pandémie. Pas question pour le chef de l'État de se déclarer candidat alors que la situation sanitaire est critique en France. Selon les déclarations d'un proche d'Emmanuel Macron au JDD, deux différents scénarios sont prévus du côté de l'équipe du président de la République. Dand le premier cas, optimiste, "si la situation ne se dégrade pas et qu'on a une décrue des entrées à l'hôpital dans quinze jours, on peut partir vite et prendre le gain tout de suite", c'est-à-dire dès la fin janvier. La seconde option envisagée est de "prendre le temps de réinstaller le fait que la France à moins fermé qu’ailleurs […] et que la croissance et le taux de chômage sont meilleurs qu’ailleurs". Cela repousserait alors l'annonce de candidature vers la mi-février. Pour le directeur général de l’Ifop, Frédéric Dabi, il s’agit bien d’un "tournant" pour le chef de l'État. "Depuis plusieurs mois, on sentait que la crise protégeait le président. Là, les choses se détériorent", assure-t-il.
Arnaud Montebourg serait sur le point de jeter l'éponge. Crédité de seulement 1% d'intentions de vote à la mi-janvier, l'ancien ministre de l'Économie de François Hollande est au plus bas dans les sondages. La séquence gênante où le candidat se filmait en train de laisser des messages aux répondeurs de Jean-Luc Mélenchon ou de Yannick Jadot pour les convaincre de construire un projet commun à gauche a fini de mettre fin à ses espoirs de "remontada" dans les sondages. Selon Le Figaro, il devrait bientôt acter publiquement la fin de sa campagne. Il aurait reconnu "l'échec" de sa campagne dans une réunion avec son équipe de campagne ce mardi 11 janvier. L'ex-ministre réfléchirait à se ranger derrière Christiane Taubira, d'autres évoquent un possible ralliement du côté de Fabien Roussel.
Récapitulatif de tout ce qu’il faut savoir sur la dernière élection du quinquennat.
Le calendrier électoral 2022, qui détermine la date des élections présidentielle et législatives de l’année 2022, a été publié le 13 juillet 2021 par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, à l’issue du Conseil des ministres qui s'est tenu ce jour-là. Il fait suite à la consultation des représentants des partis politiques par l’exécutif la veille, rappellent les équipes de l’administration française sur le site du service public.
L’élection du président ou de la présidente de la République se déroulera donc en avril 2022, par un vote en deux tours, comme c’est toujours le cas dans l’Hexagone.
Dans plusieurs départements d’Outre-Mer, les dates de l’élection seront décalées de sorte à prendre en compte le décalage horaire. Ainsi, en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, en Polynésie Française, à Saint-Pierre-et-Miquelon, à Saint-Martin et à Saint Barthélémy, l’élection aura lieu les jours suivants :
Comme il est de coutume, plusieurs débats devraient être organisés pour permettre aux candidates et aux candidats de faire connaître leurs programmes respectifs d’ici la tenue de l’élection. Un autre débat devrait avoir lieu entre les deux tours de l’élection, opposant les deux prétendants à l’Elysée ayant su capter le plus de voix. Leurs dates exactes n’ont pas encore été communiquées.
D’autres dates importantes au regard de la tenue de l’élection doivent également être mentionnées. Découvrez ici le récapitulatif chronologique des échéances marquantes du scrutin :
L’élection présidentielle, sous la Vème République et depuis le référendum du 24 septembre 2000, permet de désigner le prochain chef de l’Etat lequel préside ensuite le pays pendant cinq ans. Son mandat est renouvelable, rappelle le ministère de l’Intérieur sur son site.
La femme ou l’homme qui dirige la nation est désigné sur la base d’un scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Le suffrage, depuis 1962, est universel. Est donc élu au second tour le candidat "ayant obtenu la majorité des suffrages exprimés". Ce dernier a toujours lieu le dimanche suivant le premier tour. Il faut d’ailleurs préciser que seuls deux candidats sont en mesure de se présenter au second tour : il s’agit des deux personnalités ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages.
Pour autant, il est aussi possible d’être élu dès le premier tour. Il faut alors être en mesure de "réunir la majorité absolue des suffrages exprimés ainsi que le dispose la Constitution (article 7)", peut-on encore lire sur la plateforme de la place Beauvau.
Une fois le président nouvellement élu, l’administration en place travaillera à la passation de pouvoir, qui marque la prise de fonction du nouveau chef de l’Etat, rappelle Le Monde. Sa date est susceptible de varier légèrement, mais elle aura nécessairement lieu avant le 13 mai 2022, précise le quotidien du soir .
Le président de la République, rappelle le site officiel de la République française Vie Publique, est à bien des égards la clef de voûte du modèle institutionnel hexagonal. Il en est en tout cas le garant. C’est l’article 5 de la Constitution qui lui confère ce rôle essentiel. Dès lors, sa fonction est donc de veiller au respect de la Constitution et de permettre "le fonctionnement normal des pouvoirs publics" ainsi que "la continuité de l’Etat". En outre, il doit aussi protéger l’indépendance de la nation, l’intégrité de son territoire vis-à-vis de l’extérieur et garantir le respect des traités qui engagent le pays. Enfin, du fait même de son élection, son rôle consiste aussi à "impulser une politique" - ou, à tout le moins, les grandes orientations de celle-ci - si les électeurs lui confèrent la majorité parlementaire nécessaire à l’occasion des élections législatives.
Le président dispose aussi d’un certain nombre de pouvoirs qui lui sont propres. Ainsi, il peut :
Il est également, dans certaines situations très spécifiques, le détenteurs de pouvoirs exceptionnels tels que définis par l’article 16 de la Constitution. En tant que chef des armées, il est également l’unique détenteur du "feu nucléaire", poursuit la plateforme officielle. Ce statut lui confère mécaniquement un rôle essentiel, tant en termes de défense que de diplomatie : c’est lui qui accrédite les ambassadeurs français à l’étranger et auprès de lui que les ambassadeurs étrangers résidant sur notre territoire sont accrédités.
Enfin, et même s’il appartient au pouvoir exécutif, le président de la République dispose de certains leviers pour contraindre le pouvoir législatif, note Vie Publique. Il peut en effet signer les ordonnances, prises en Conseil des ministres, qui permettent de faire appliquer une loi sans avoir à passer par le Parlement.
La possibilité de se porter candidat à l’élection présidentielle n’est pas accordée à l’intégralité des citoyennes et des citoyens. Deux lois organiques, la première votée le 6 novembre 1962 et la seconde le 18 juin 1976, viennent encadrer cette procédure, rappelle le ministère de l’Intérieur. Il s’agit, en l’occurrence, d’éviter les candidatures fantaisistes.
Une candidature n’est donc rendue possible "que si elle est parrainée par au moins 500 citoyens titulaires de mandat électifs définis par la loi organique". "La candidature ne peut être retenue que si, parmi les 500 parrains, figurent des élus d’au moins 30 départements ou territoires d’outre-mer et sans que plus de 10% d’entre eux puissent être du même département ou TOM", précisent encore les équipes de la place Beauvau.
Chaque candidat doit également remplir une déclaration de patrimoine avant le premier tour de l’élection. Cette dernière est alors vérifiée par le Conseil constitutionnel, qui vérifie ensuite les conditions de recevabilités de chacune des candidatures déposées. Après quoi, il peut établir la liste officielle des prétendantes et des prétendants à l’Elysée.
Un très grand nombre de personnalités politiques ont annoncé leur volonté de briguer l’Elysée en 2022. La liste officielle des candidats a été communiquée par le Conseil constitutionnel et est accessible depuis le site du Journal officiel. Douze noms ont été retenus. Les voici :
Auparavant, rappelleLe Monde, la liste pré parainnage en comptait bien davantage.
Nathalie Arthaud se revendique du communisme et s’identifie comme trotskyste. Selon elle, le communisme est "une idée simple", qui commande à toute sa grille de lecture politique et consiste à "mettre en commun toutes les richesses et les moyens de produire, maîtriser le fonctionnement de l’économie de façon collective et consciente", écrit-elle sur son site. Son programme repose donc sur l’abolition du capitalisme, "un régime économique dans lequel les capitaux (usines, banques, exploitations agricoles ou pétrolières, grands moyens de transport et de communication…) appartiennent à des personnes privées constituant la bourgeoisie". Elle distingue cependant deux types de bourgeoisie : la petite et la grande. La première, estime-t-elle, n’a pas d’influence réelle dans ce système politique et économique.
En 2017, elle prônait différentes mesures parmi lesquelles les propositions suivantes, rappelleRolling Stone :
Fabien Roussel représentera le Parti communiste français à l’élection présidentielle de 2022. C’est la première fois que le PCF se choisit un candidat en quinze ans. Son programme, accessible depuis son site, est divisé en cinq catégories. En voici la liste :
Emmanuel Macron, président sortant, s'est porté candidat à sa propre succession en 2022. Le programme du chef de l'Etat, dévoilé très tardivement dans la campagne, est disponible sur son site. Il se structure autour de 7 dossiers thématiques, que voici :
Jean Lassalle, candidat pour Résistons!, propose un certain nombre de mesures pour la France, qu'il a scindé autour de deux grandes thématiques : les institutions du pays ainsi que ses territoires. Il souhaite donc notamment :
Marine Le Pen, candidate pour le Rassemblement national (RN), se présente pour la troisième fois à l'élection présidentielle. Elle a scindé son programme, accessible depuis son site de campagne, en trois grandes orientations que voici :
Eric Zemmour, polémiste et journaliste de formation, fait partie des candidats qui ne s'étaient jamais présentés à une élection présidentielle. Son programme, accessible depuis son site, se construit autour de trois grandes thématiques que voici :
Jean-Luc Mélenchon, qui se présente aussi pour la troisième fois à l’élection présidentielle, a intitulé son programme L’Avenir en Commun. Il a été réfléchi et pensé à plusieurs mains, puisque plus de 15 000 contributions y ont été intégrées depuis 2017, afin de l’actualiser et de le rendre aussi représentatif que possible. Il est commercialisé en librairie pour 3 euros. Vous pourrez cependant en trouver une synthèse en suivant ce lien. Comme tous les autres, il comprend un certain nombre de chapitres, parmi lesquels :
Anne Hidalgo, candidate investie par le Parti Socialiste pour l’élection présidentielle de 2022, présente 70 propositions pour "mieux vivre ensemble", explique-t-elle sur son site de campagne, précisant porter "un projet de reconquête sociale, écologique, démocratique". Parmi les mesures qu’elle envisage mener, une fois arrivée à l’Elysée figurent les suivantes, rappelleRTL :
Yannick Jadot, candidat investi par Europe-Ecologie les verts à l’issue d’une primaire interne, entend représenter la mouvance écologiste en 2022. Sur son site, il explique vouloir briguer l’Elysée car la bataille des idées aurait d’ores et déjà été gagnée par sa famille politique. "Plus personne ou presque, en France, ne nie la pertinence de nos combats", écrit-il… non sans rappeler l’urgence de la situation et la capacité des siens à remporter l’élection. Son programme, indique L’Internaute, repose sur un panel de mesures parmi lesquelles les pistes suivantes :
Valérie Pécresse, qui porte les couleurs de la droite républicaine pour l'élection présidentielle de 2022, propose un programme (accessible depuis son site de campagne) intitulé "Le courage de faire" et structuré autour de 5 sujets différents. En voici la liste.
Philippe Poutou, candidat à l’élection présidentielle de 2022 pour le NPA, se présente pour la troisième fois. Il entend une fois de plus profiter du scrutin pour pousser d’autres sujets sur le devant de la scène et se revendique - sans surprise ! - de l’anticapitalisme révolutionnaire et du communisme. Son programme, accessible depuis son site, est structuré en plusieurs chapitres, parmi lesquels on retrouve les points suivants :
Nicolas Dupont-Aignan, candidat à l'élection présidentielle pour la troisième fois, représentera son propre parti en avril 2022 : Debout la France. Il soumet aux votes des Françaises et des Français, un programme (accessible depuis son site de campagne) structuré autour de 5 thématiques importantes. Les voici :
Selon le dernier sondage, réalisé par Ipsos-Sopra Steria révéle le vendredi 18 mars, Emmanuel Macron arriverait en tête du premier tour de l'élection présidentielle avec 29% d'intentions de vote. Marine Le Pen serait la deuxième candidate qualifiée pour le second tour avec 16% des intentions de vote, devant Éric Zemmour (13%) et Jean-Luc Mélenchon (12%). Ce sondage confirme l'érosion de Valérie Pécresse, seulement à 10,5% des intentions de vote. Yannick Jadot, fort de son positionnement et de son engagement pour l'Ukraine, bénéficie d'une éclaircie et d'une remontée dans les sondages, désormais crédité de 7% des intentions de vote. Dans les outsiders de cette présidentielle, on retrouve Fabien Roussel (4%), Anne Hidalgo (2,5%), Nicolas Dupont-Aignan (2%), Jean Lassalle (2%), Philippe Poutou (1,5%) et Nathalie Arthaud (0,5%).
Les Français auraient-t-ils décidé "d'emmerder" Emmanuel Macron ? Selon un nouveau sondage Opinion 2022 réalisé par l'institut Elabe pour BFMTV et L'Express et révélé ce mercredi 12 janvier, le président de la République chute dans les sondages une semaine après ses propos polémiques sur les non-vaccinés.
Emmanuel Macron perd environ trois points dans les sondages et se situe à 22,5% ou 23% en fonction de la candidature ou non de Christiane Taubira. Si cette dernière ne se présente pas, l'écart entre le chef de l'État et ses principales rivales se resserre. Marine Le Pen et Valérie Pécresse sont en effet à égalité avec 17% des intentions de vote. Derrière, Éric Zemmour stagne à 13%.
Coup de tonerre dans la campagne présidentielle. Pour la première fois depuis le début des sondages, Emmanuel Macron est donné perdant au second tour de l'élection. Selon un sondage Elabe réalisé pour BFM TV et L'Express publié ce mardi 7 décembre, Valérie Pécresse remporterait la course à l'Élysée face au président de la République. La président de la région Ile-de-France, tout juste élue par les militants de droite ce samedi 4 décembre face à Éric Ciotti est créditée de 52% des voix, contre 48% pour l'actuel président de la République.
À cinq mois de l'élection présidentielle, c'est un dangereux désaveu pour Emmanuel Macron. Dans le sondage, que 32% des personnes sondées n'ont pas souhaité exprimer d'intention de vote dans ce cas de figure. Au premier tour, Emmanuel Macron aurait selon ce sondage totalisé 23% des intentions de votes (-2 points par rapport à la dernière vague), Valérie Pécresse 20% (+11) et Marine Le Pen 15 % (-5). Quant à Éric Zemmour, dont le meeting a dégénéré en violences ce dimanche 5 décembre au parc des expositions de Villepinte est quant à lui crédité de 14% des intentions de vote (+1).
Selon le baromètre Odoxa du mois de novembre publié dans La Voix du Nord ce mercredi 23 novembre, la cote de popularité d'Éric Zemmour serait au plus bas, quelques jours seulement avant sa probable annonce de candidature à la présidentielle. "La dégradation est spectaculaire sur tous les indicateurs, y compris sur les qualités qu’on lui prête encore (- 8 points sur l’intelligence et la capacité à convaincre, par exemple), mais elle est particulièrement forte en ce qui concerne son racisme (+ 23 points), sa misogynie (+ 15 points) et surtout sa dangerosité (+ 23 points)", assure le président de l’institut Gaël Sliman auprès du quotidien régional. Il devient même la personnalité politique la plus rejetée de l’histoire du baromètre Odoxa avec 61% de détestation, soit 12 points de de plus que Marine Le Pen. Sa cote d'adhésion est aussi plus faible de 10 points de moins avec 21%, contre 31% pour la présidente du Rassemblement national.
D’après un nouveau sondage Ipsos pour Le Monde et le CEVIPOF et révélé par BFMTV ce 22 octobre, Éric Zemmour arrive au second tour devant Marine Le Pen avec 16% des suffrages face à Emmanuel Macron à 24%. Ces résultats partent du postulat que Xavier Bertrand représente la droite (13%). Yannick Jadot est crédité à 9% des suffrages, contre 5% pour Anne Hidalgo.
Dans le cas d’une candidature Valérie Pécresse (LR), Emmanuel Macron atteint 25,5%, devant Éric Zemmour et Marine Le Pen à égalité à 16%. Valérie Pécresse reste à 10% proche de Yannick Jadot à 9.5%, devant Jean-Luc Mélenchon à 8%.
Un précédent sondage Odoxa*, réalisé pour L’Obs et publié jeudi 23 septembre, dévoilait à l'époque les intentions de vote des Français. Éric Zemmour n'était alors crédit que de 10 à 10,5% des suffrages.
Mais les Français écoutent-ils vraiment les sondages quand il s'agit de voter ? Selon un sondage réalisé les 2 et 3 novembre par Le Huffington Post, en partenariat avec YouGov , 71% des Français affirment que les sondages n'influencent pas leur vote lors d'une élection présidentielle, contre 18% seulement qui jugent que les sondages ont un impact sur leur vote. Signe de la défiance des Français envers les médias et les instituts de sondages, 64%) des personnes sondées estiment même que les sondages sur les intentions de vote ne sont pas fiables. Un sondage qui va dans le sens de la décision récemment prise par le quotidien Ouest France. Le groupe de presse a, en effet, décidé de ne commander aucun sondage sur les intentions de votes pour les candidats à la présidentielle pendant la campagne. 72% des personnes interrogées par le sondage du Huffington Post approuvent ce choix.