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Visites en chambres, sorties autorisées... Depuis ce samedi 13 mars, on assiste à un assouplissement des restrictions sanitaires dans les Ehpad. Selon les chiffres du ministère de la Santé, le 28 mars dernier, 92% des résidents en Ehpas ou USLD (Unité de soins longue durée) avaient reçu au moins une dose de vaccin et 72% avaient eu les deux doses. Grâce à cette couverture vaccinale, le ministère a décidé d'adopter de nouvelles recommandations pour les Ehpad afin d'adopter un "retour progressif à la vie sociale". Une véritable bouffée d'oxygène pour les résidents qui vivaient sous cloche depuis plus d'un an.
Les visites en chambre à nouveau autorisées
Comme le rapporte France 3, alors que des visites strictement encadrées et limitées dans le temps étaient possibles dans les espaces collectifs des établissements, comme les couloirs ou les salles de restauration, les familles et amis des résidents peuvent depuis le 13 mars effectuer des visites en chambre, et ce, sans rendez-vous préalable. À noter que la mise en place de ce nouveau protocole sanitaire permet également aux résidents de se promener autour de l'Ehpad, en respectant les gestes barrières. Les visites au domicile des familles sont à nouveau possibles, à l'exception des départements dans lesquels un confinement local a été décrété.
Brigitte Bourguignon, ministre déléguée auprès du ministre de la Santé chargée de l'Autonomie a annoncé sur Twitter que "les résidents vaccinés dans les Ehpad vont pouvoir retrouver une vie sociale", mais précisé dans Le Parisien que cet allègement du protocole sanitaire est "une première phase d'assouplissement" et que "la décision revient aux chefs d’établissements, "selon la situation épidémique locale et l’avancement de la campagne vaccinale". "Maintenant qu'elles sont protégées, les personnes âgées veulent pouvoir toucher leurs enfants, les prendre dans les bras, leur parler sans barrière, elles ont besoin de retrouver une vie plus normale et je vais les y aider !", a promis la ministre.
Allocution de Macron : les dernières informations sur la 3e vague
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Emmanuel Macron a également annoncé des "renforts supplémentaires" en réanimation pour faire face à l'afflux de malades graves du Covid-19 et passer "dans les prochains jours" à plus de 10.000 lits, contre 7.665 actuellement. "Je veux ici remercier les étudiants en médecine, les retraités, le service de santé des armées, tous les volontaires de la réserve sanitaire. Tous sont mobilisés, seront mobilisés de manière accrue pour porter dans les prochains jours, notre capacité à un peu plus de 10.000 lits", a-t-il déclaré.
"Plus aucune région métropolitaine n'est aujourd'hui épargnée", a estimé le président de la République. En conséquence, il a annoncé l'extension des mesures "de freinage" en vigueur dans les 19 départements sous surveillance renforcée à l'ensemble de la France métropolitaine, "dès ce samedi soir et pour quatre semaines". L'Outre-mer n'est pas concernée par cette extension.
Selon les informations de plusieurs médias, dontLa Dépêche, les écoles devraient fermer leurs portes pendant un mois. La situation dans les services de réanimation est critique continue de se dégrader, le pic de la deuxième vague ayant été franchi.
Emmanuel Macron doit s'exprimer mercredi 31 mars à 20 heures. Cette allocution télévisée est très attendue. Plusieurs scénarios quant à de nouvelles restrictions sanitaires sont envisagés, dont la fermeture des écoles.
La dernière allocution télévisée solennelle d'Emmanuel Macron consacrée à la crise sanitaire remonte au 24 novembre 2020 pour annoncer la fin du deuxième confinement. Ce mercredi 31 mars à 20 heures, le ton devrait être beaucoup moins rassurant. Il faudra probablement aller plus loin que la formuler "freiner sans enfermer".