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Scandale à Matignon : une ambiance de travail "lourde"
Peur au ventre et turnover. A Matignon, l’ambiance de travail serait "lourde et particulièrement stressante avec des engueulades", comme le révèle l’Express. Depuis un an, c’est plus d’une bonne douzaine de secrétaires qui ont quitté leur poste.
Les assistantes du cabinet d'Edouard Philippe travaillent avec la peur au ventre et craignent d’être "virées à tout moment". "Aucune considération de la hiérarchie, aucune marque de confiance", "plus aucune source de satisfaction"… Un mal être évident qui s’est fait ressentir et a été percé à jour grâce à un audit réalisé par une société de conseil en entreprise.
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Selon l’Express, le secrétariat du Premier ministre a connu six départs : trois forcés, et trois ont claqué la porte volontairement. L’hebdomadaire précise d’ailleurs que "huit autres ont soit quitté l'équipe", "soit été réaffectées, du jour au lendemain, d’un conseiller à un autre". L’un des représentants du syndicat autonome des personnels des services du Premier ministre (SAPPM) a expliqué au journal que les collaboratrices du cabinet ministériel ont toujours eu pour habitude de changer de poste, tout en ajoutant : "mais cela s’est amplifié depuis un an".
Scandale à Matignon : un réel problème de gestion du personnel
"Tu ne reviens pas demain. Je n’ai rien à te reprocher mais je crois que tu n’es pas à la hauteur et que tu es trop stressée", a-t-on lâché à l’une des secrétaires un beau soir à 21h. Le personnel administratif mis à disposition des politiques du cabinet est principalement géré par Anne Clerc, cheffe de cabinet d'Edouard Philippe. Elle avait d'ailleurs occupé cette fonction auprès de Jean-Pierre Raffarin en 2004 et 2005.
Contactée par BFMTV, Anne Clerc ne nie pas l’existence de ces départs impromptus : "Le rythme de travail est très soutenu, la charge pèse sur les secrétariats", "Souvent, celles qui commencent quelque chose le matin n'en voient jamais l'aboutissement, qui est réalisé l'après-midi par d'autres. Cela peut être difficile à supporter". Un problème de gestion du personnel évident.
Le Premier ministre Edouard Philippe n’a pas été informé de la raison d'une telle situation et le Comité d'hygiène de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) n’a pas été saisi.