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Une opération de gendarmerie lancée ce lundi matin a permis de démanteler un réseau de viande de cheval impropre à la consommation qui sévissait dans onze départements. Plus de détails.

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Coup de filet. La gendarmerie a indiqué dans un communiqué avoir réussi à démanteler un réseau de trafiquants de viande de cheval dans une dizaine de départements. Lancée ce lundi matin dans le cadre d’une enquête sur un trafic de viande chevaline et de viande de gros conduite à Marseille (Bouches-du-Rhône), l’opération s’est principalement déployée dans le sud de la France, en Languedoc-Roussillon, en Provence-Alpes-Côte-D’azur et en Midi-Pyrénées. Selon une source proche de l’enquête, une centaine de militaires a même été déployée.

Une vingtaine d’interpellationsUn photographe de l’AFP a par ailleurs rapporté que lors de cette opération, les gendarmes sont parvenus à interpeller un homme, apparemment à sans domicile, à Narbonne (Aude). Les militaires auraient ensuite conduis cet individu sur le site des abattoirs de la ville. On ignore cependant quel lien exact il pourrait avoir avec le trafic démantelé. Au total, une vingtaine d’interpellations et presque autant de perquisitions au siège des négociants en viande ont eu lieu.

Des chevaux ayant participé à des programmes scientifiquesLes investigations visent essentiellement la mise sur le marché de viande de cheval impropre à la consommation. Selon les premiers éléments recueillis par France 3, la viande était issue de chevaux ayant participé à des programmes scientifiques entre 2010 et 2012. Impropre à la consommation, la viande était ensuite revendue grâce à des documents de traçabilité falsifiés. "D’autres chevaux, issus de centres équestres ou de particuliers, traités avec des anti-inflammatoires et des antibiotiques, donc illicites à la consommation, ont également été remis dans la chaîne alimentaire", précise également France 3.

Vidéo du jour

C’est un signalement donné il y a quelques mois pour de la viande de de cheval non-conforme aux normes sanitaires dans un abattoir de l’Aude qui a alerté les autorités.