Sur les 51 hommes poursuivis pour viols aggravés sur Gisèle Pelicot, un quart affirment avoir eux-mêmes subi des viols dans leur enfance.
Planet : Alors, peut-on parler d’été à méduses, cette année ?
Patrick Lelong, biologiste marin de l’institut Paul Ricard : "Et bien la réponse est non ! Je suis chargé de rendre un bilan hebdomadaire sur l’apparition des méduses sur le littoral méditerranéen et pour le moment, je n’ai pas eu à signaler de grosse poussée. L’année dernière en revanche, j’ai dû signaler quatre ou cinq 'bloom' (invasion, ndlr) de méduses.
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Planet : Comment expliquez cette différence d’une année à l’autre ?
Patrick Lelong : Des grands spécialistes de la question basés à Villefranche-sur-Mer ont réussi à déterminer, après avoir étudié de nombreuses archives, qu’il existait un cycle naturel selon lequel il y avait beaucoup de méduses sur le littoral méditerranéen pendant quatre ou cinq ans, puis quasiment plus rien pendant dix-douze ans. Cela a été valable jusqu’à la fin des années 1990, puis le cycle a été perturbé. On sait que cela est dû au réchauffement climatique, mais pas dans quelle mesure exactement.
Plusieurs hypothèses sont envisagées. Dans le cas présent, on peut supposer que c’est dû au réchauffement qui climatique joue sur les courants marins. Les méduses sont portées par ces derniers, ce qui fait qu’elles peuvent plus ou moins apparaître sur nos côtes en fonction de là elles ont été portées.
Planet : En cas d’été indien, pourrions-nous craindre une invasion de méduses ?
Patrick Lelong : Contrairement à ce que beaucoup pensent, les invasions de méduses n’ont rien à voir avec la température de l’eau. D’ailleurs, pour l’anecdote, la fois où j’en ai vu le plus au même endroit, c’était entre Noël et nouvel an !"