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"À l'impact, j'étais en train de lire", a soufflé Raymond à BFM TV, encore hanté par l'accident qui a causé la mort de 43 personnes, le 23 octobre 2015 au matin. Sa femme Lucienne et ses amis faisaient partie des victimes. En prenant un virage sur une route de Puisseguin, en Gironde, leur bus était entré en collision avec un camion. C'est alors que le feu s'était déclaré.
Raymond avait pu échapper au carnage en sautant d'une fenêtre qu'il avait cassée, mais sa chute lui avait coûté des blessures à la tête et aux vertèbres. "Je me suis relevé quand même, j’ai appelé ma compagne, s'est-il remémoré avec émotion. J’ai appelé Lulu… Il n’y avait pas de Lulu."
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Une convalescence difficile
"Personne ne répondait, a-t-il poursuivi au micro de BFM TV. Il y avait des flammèches partout, et il n’y avait pas un bruit". Raymond a lancé, en secouant la tête, que "tout le monde était déjà mort". Lui qui gardait encore l'espoir que les passagers "allai(en)t descendre et prendre un autre car" a avoué avoir "vite déchanté".
Présent à la cérémonie rendue aux victimes de l'accident, organisée dimanche, date anniversaire de l'événement, l'homme assure qu'il "n'oubliera jamais" cette tragédie. "Il y a quand même un net progrès" au niveau de sa santé, avance-t-il cependant. "Si ça continue (…), on peut espérer que l’année prochaine comme maintenant, je serai rétabli", a-t-il conclu avec un semblant de sourire.
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