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Ce mardi démarre le procès d'un infirmier accusé d'avoir tué une centaine de patients entre 2000 et 2005. Pour commettre ses crimes, le suspect a profité de ses emplois dans plusieurs hôpitaux.

Un infirmier "serial-killer" jugé pour une centaine de meurtres : des doses mortelles de médicaments

L’ancien infirmier Niels Högel, accusé d’avoir perpétré une centaine de meurtres, comparaît ce mardi devant la justice allemande. Ce procès qualifié de sans précédent depuis l’après-guerre va être étalé sur 24 jours d’audience jusqu’au 17 mai 2019, indique Le Figaro.

L’homme de 41 ans, déjà condamné à perpétuité en 2015 pour les meurtres de six personnes, est accusé d’avoir tué une centaine d'autres personnes entre 2000 et 2005 durant ses fonctions. Ses victimes : des patients dont il s’occupait à l’hôpital d’Oldenbourg puis à celui de Delmenhorst.

Le mode opératoire du soignant était toujours le même. Il injectait des doses mortelles de médicaments pour arrêter le cœur des personnes hospitalisées afin de pouvoir les réanimer et passer pour un héros, explique Le Parisien.

Mais le besoin de reconnaissance et de briller devant ses collègues n’est pas sa seule motivation. Celui dont les résultats à l’école ne lui ont pas permis de devenir médecin aurait également pratiqué ces actes pour tromper "l’ennui", selon le parquet.

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Un infirmier "serial-killer" jugé pour une centaine de meurtres : plus de 200 victimes potentielles

Cette lubie meurtrière a pris fin en juin 2005, lorsqu’une infirmière le surprenne en train d’administrer une piqûre non prescrite par un médecin. Les victimes de ce jeu macabre sont évaluées à plus de 200 par les enquêteurs. Malheureusement, il sera impossible de le prouver dans de nombreux cas, notamment lorsque les patients ont été incinérés.

Plus de 130 exhumations ainsi que les aveux de Niels Högen à un codétenu ont permis aux policiers allemands de relancer l’enquête. Le troisième procès de cet ex-infirmier qui débute ce mardi va peut-être permettre aux 126 proches des victimes constituées partie civile de connaître la vérité et faire leur deuil.